J'ai été conseillé par mon professeur principal en terminal. J'ai aussi été dans des journées sur l'orientation où j'ai pu parler avec des étudiants en médecine et en sages-femmes. Et une fois en PACES , je réfléchissais toujours et je me suis rendu compte que les études de médecine était bien trop longue et que ce n'était pas forcément ce que je voulais. Le métier de sage-femme englobe tellement de pratique et pas seulement l'accouchement. Je trouvais qu'il me correspondait mieux, même si beaucoup de gens autour de moi voulaient me voir médecin, je n'ai pas craqué et je suis restée sur mon choix.
Cette formation est très enrichie, elle nous plonge dès le début dans le monde du travail car nous avons énormément de stages. Nous forgeons notre manière de travailler tout au long de nos études. Il faut profiter de tous ces stages pour en apprendre un maximum et mettre en application les cours théoriques. Il faut profiter d'avoir des professionnels qui nous encadre avant de se retrouver seul face aux patientes, pour ne pas partir dans l'inconnu ensuite. Je pense que ces 4 ans d'école sont la base de notre apprentissage mais aussi la base de notre métier !
Le principal pour moi a été de sortir du PACES avec mon concours ! Je pense que j'en aurai d'autres au cours de ma formation, étant seulement au début. Mais la PACES m'avait tellement été présentée comme une horreur que je m'étais dis que la plus belle chose pour moi était d'arriver à la passer ! Et finalement ce n'était pas si horrible que ça, il y a eu des hauts et des bas certes mais j'en garde des bons souvenirs !
Ma plus grande qualité a été de toujours garder la tête haute et de ne jamais baisser les bras ! Une force qui m'a permis d'arriver où je voulais ! Je pense que sans cette envie d'y arriver, cette niaque en moi, j'aurai pu très vite laisser tomber cette formation. Car la PACES n'a qu'un bourrage de crâne où il faut juste être meilleur que les autres!
Je suis quelqu'un de très optimiste qui pense que tous est possible quand on en a réellement envie ! Je suis donc quelqu'un qui est capable de redonner l'envie et le courage à certaines personnes qui n'ont pas forcément un grande confiance en eux ! Et moi aussi j'ai douté et je pense que je pourrais expliquer comment passer au dessus de tous ces doutes et ces craintes.
Inscrite en BGC c'est-à-dire une licence Biologie, Géoscience, Chimie à la Sorbonne Université en 2018/2019. C'est donc une première année qui a les 3 matières (UE) aux mêmes coefficients sur le premier semestre. Au second semestre, on choisi seulement 2 de ces 3 UE a suivre.L'année est donc coupé en deux. Au premier semestre, on a des cours magistraux (en amphi), des travaux dirigés (exercice) et des travaux pratique (expérience) dans certaines matières. Pour la Biologie du S1, on étudie la biologie cellulaire humaine au travers d'amphi, de TD et 4 TP de 4h. On étudie la Chimie dite de structure et réactivité avec des amphis, des TD et 4 TP de 4h. On étudie la Géoscience qui est accès sur les vents, marrés et l'atmosphère par des amphis et des TP toute les semaines. On ajoute à ces UE, une UE de Maths qui est composé d'amphi et de TD. Une UE d'Orientation et Insertion professionnelle qui est une matière dans laquelle on conclue pour un exposé qui parlera d'une matière (exemple : la génétique) sur laquelle on pourra faire des recherches de parcourt et des métiers qui y touche. Une UE de Méthodologie du Travail Universitaire qui permet d'apprendre a faire des recherches par la fac. Au second semestre, on choisi de garder 2 des 3 UE principale. On a de la biologie moléculaire et de la biochimie qui sont la même UE mais en cours séparé. On a donc des amphis, des TD et 4 TP de 4h. On a de la chimie de solutions et de structure de cristaux par des amphis, des TD, 4 TP de 4h et des cours sur ordinateurs pour la visualisation en 3D. On a de la géoscience, qui parle des objets et observation. On étudiera donc plus les minéraux a ce semestre. Pour compléter le semestre, on aura une UE de physique au travers d'amphi et de TD. Une UE d'Atelier de recherche encadrée où l'on fera une mini thèse sur une question posée par groupe de 4. Une UE d'anglais coupé en 4 niveaux.
Le monde de l'orthophonie est vraiment particulier. Jusqu'à cette année, pour accéder aux études il fallait passer un concours. Mais la particularité de ce concours est qu'il n'est pas national. C'est-à-dire que, comme il y a 21 écoles (centres de formations), il y a 21 concours, tous différents. Malgré ces différences, ils gardent quand même tous un tronc commun de matières: français (vocabulaire, orthographe, grammaire, conjugaison), mathématiques (logique et mentale), culture médicale (biologie, sciences de la vie, anatomie), culture générale (actualités, histoire, géographie, prix, célébrités...). Ces épreuves se présentent (presque) toutes sous la forme de grilles QCM (parfois QRU ou QRM), puis parfois il y a des épreuves rédactionnelles (résumé, sujet d'invention, dissertation, commentaire...). Le barème et le système de notation sont propres à chaque école et restent secrets. Il n'y a d'ailleurs aucun programme officiel concernant la préparation aux concours, et les annales sont difficilement accessibles. C'est pourquoi, passer par la case prépa est - aujourd'hui - indispensable. Bien sûr, les prépas privées sont parfois au-dessus de nos moyens et il faut se tourner vers d'autres options tout autant envisageables: prépa publique, prépa en ligne, fac ou même travailler seul.e chez soi avec des bouquins ou des annales. J'ai personnellement eu la chance de trouver une prépa privée à Montpellier qui correspondait à mes critères de choix: ambiance familiale, cadre restreint, emploi du temps bien pensé, et avec un corps enseignant bien rodé des concours. Ce sont d'après moi les atouts que doit proposer une prépa privée pour répondre aux attentes des étudiant.es qui payent une fortune pour privilégier de leurs services. Après l'obtention de mon baccalauréat littéraire, je suis donc rentrée en France pour rejoindre cette prépa. Ayant fini ma scolarité au Cambodge, j'appréhendais un peu mon retour. Je n'avais pas eu la chance d'aller aux portes ouvertes ni de rencontrer d'anciens élèves pour me préparer psychologiquement. J'ai été très rassurée quand à la rentrée je me suis rendue compte que ma classe était très solidaire, même si nos parcours étaient plutôt hétéroclites. Les primant.es font leur rentrée 2 semaines (vers mi-août) avant les autres classes pour suivre une formation les préparant au reste du cursus - très demandant. On assiste à 4h de cours par jour pendant 2 semaines: 2h de bases grammaticales et 2h d'étymologie. (Cela ne concerne que la prépa que j'ai fréquentée, je ne connais pas le fonctionnement des autres). Puis on rentre dans le vif du sujet: cours de grammaire, orthographe, vocabulaire, maths, culture médicale, culture générale, oral technique, oral psy, épreuves rédactionnelles et concours blancs! Alors oui, comme ça, ça peut paraître beaucoup, mais les cours sont découpés de sorte à ce qu'ils tiennent sur des demi-journées du lundi au jeudi. Nos vendredis étaient réservés aux concours blancs (environ toutes les 2 semaines), aux rencontres avec des professionnels ou d'anciens étudiants. Pas de travail à faire en plus à la maison, notre temps libre doit nous servir à emmagasiner le plus d'informations possible. Pour cela, nous n'étions pas autorisées à utiliser un ordinateur: le meilleur moyen d'assimiler une leçon, c'est de l'écrire manuellement. L'avantage d'une prépa "en vrai", c'est que les professeurs nous connaissent et suivent notre progression. Ils sont à notre écoute et répondent à nos questions. Leur rôle est très important c'est pourquoi il faut être attentif. Ils ont peu de temps pour nous préparer aux premiers concours qui arrivent en décembre, donc une fois qu'une leçon est terminée vous avez intérêt à bien avoir compris. Ils se rendront rapidement compte de l'implication personnelle de chacun.e, les classes ne dépassant pas les 18 élèves. De plus, même quand il n'y pas cours, nous avons libre accès aux salles de classes non utilisées pour travailler jusqu'à la fermeture de l'établissement. Les professeurs nous donnent leur mail pour qu'on puisse les contacter en cas de question. En ce qui concerne le rythme de travail, vous devez le trouver rapidement car sinon, vous risquez de perdre pied très vite. Il sera forcément intense mais vous devez garder en tête l'objectif final! Entourez-vous de personnes qui vous aident et qui peuvent vous pousser vers le haut. Personnellement, j'ai raté ma première année essentiellement à cause de deux choses: le manque d'assiduité dans mon travail personnel et le manque de ma famille que je ne voyais pas plus de 2 fois dans l'année. Donc un conseil: ne mettez pas votre vie sociale complètement sur pause. Autorisez-vous une fois par semaine de sortir, de voir des amis, de vous changer les idées. Comme dit précédemment, les concours commencent dès décembre, et peuvent aller jusqu'en juin certaines années. Ces concours sont un réel investissement - autant financier que personnel. Chaque concours coûte 80€. À cela s'ajoutent le prix du trajet aller-retour pour se rendre sur place, la nuit d'hôtel etc. D'après moi, pour mettre toutes les chances de son côté il faut passer au moins 6 concours (c'est mon avis, complètement subjectif). Bien sûr, vous pouvez en passer moins et plus, tout dépend de vous. J'ai connu un garçon qui en a passé seulement 3 et qui a été admis. Et je connais aussi une fille qui en a passé plus de 10, elle est allée à 3 ou 4 oraux mais elle n'a été admise nulle part. Il faut aussi garder en tête que malgré tout, ces concours portent un certain facteur chance qui nous échappe. Car il suffit qu'il vous manque un élément de réponse sur le QCM et la question vous est comptée fausse. Sans oublier que des concours fonctionnent en points négatifs ou même la plupart de temps vous ne savez pas comment sont comptabilisés les points. Parfois vous passerez deux épreuves le même jour (QCM + rédaction) sans pour autant être corrigé si votre note au QCM n'est pas suffisante. Ces éléments qui sont hors de notre contrôle peuvent être réellement frustrants et nous font sans cesse remettre en question notre présence dans ce milieu. Pour les plus chanceux.ses, le certificat de compétence leur sera remis 6 ans plus tard. Parfois la route est plus longue, plus sinueuse, mais cela n'enlève en rien votre légitimité à être là. Ce qui compte c'est de persévérer tant que possible. Certes aujourd'hui avec la révision de système éducatif dans le supérieur - et en particulier dans le médical et paramédical - il y a une zone grise sur la formation des orthophonistes. Si vous voulez plus d'informations à ce sujet je vous invite à lire le communiqué du gouvernement sur le site du FNEO.
Depuis peu entrée en L2 Sciences de la Vie et de la Terre à l'université de Cergy-Pontoise (UCP/ Paris Seine). J'ai effectué ma L1 dans la même fac, et le plus grand changement entre la L1 et la L2 c'est le nombre de places disponibles dans l'amphi, on est passé de 400 à 120 étudiants. En effet, une première année en fac n'a rien de facile, il faut savoir ce que l'on veut, et faire des choix (soirées ou bu?). Il faut aussi être (un minimum) organisé, savoir bien s'entourer et travailler régulièrement. Je serai donc ravie de partager mon expérience plus en détails avec vous. Bon courage et à bientôt!
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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