Par curiosité... Après mon lycée je ne savais toujours pas ce que je voulais faire de ma vie. Fier de mon bon niveau scolaire je me suis tourné vers les formations qui proposaient le plus haut niveau d'étude, à savoir, les CPGE. Même parmi ces dernières j'hésitais entre les filières MPSI/PCSI/PCSI-SI, j'ai finalement opté pour la curiosité et pris la filière PCSI-SI (qui n'existe malheureusement plus aujourd'hui).
Ces 3 années de dur labeur mon permis de d'extrêmement gagner en maturité, d'accepter que je n'arriverais pas à trouver une vie qui regroupe tout ce que j'aime sans exception et surtout m'a aidé à comprendre ce que sont les domaines de la recherche ou même de l'ingénierie. Indispensable dans mon projet professionnel, cette formation a changé l'enfant narcissique que j'étais en étudiant avec la tête sur les épaules.
Comme je l'ai dit plus tôt. Cette formation a surtout eu un impact humain. J'ai bien sûr atteint "l'apogée" de mes connaissances dans cette période mais aucun savoir ou même métier ne vaut l'expérience sociale que l'on vie en CPGE. C'est unique et la plupart vous diront que seuls ceux qui l'ont vécu peuvent en parler et/ou même le comprendre. Mes principaux challenges durant mes années de prépas ont vraiment été d'apprendre à apprendre justement. Arriver à me concentrer, me fixer des objectifs et m'y tenir même si ça implique des sacrifices. J'ai appris à partager mes connaissances et à accepter les différences de niveau entre tous.
Ce qui m'a permis d'autant apprécié (et non pas réussir) la prépa est sûrement ce qui m'a aussi fait rester une année de plus: Je ne me suis jamais pris la tête avec les cours. Habitué à la réussite, j'ai été confronté à de désastreux échecs en prépa mais je ne suis pas tombé en dépression, je n'ai pas sombré dans la colère ou la revanche qui pousse à charbonner. De plus, je suis naturellement très sociable, j'ai pu ainsi faire une multitude de rencontres de personnes différentes (le panel de personnalité est extrêmement riche en prépa et, en général, on ne reste qu'entre gens d'une certaine maturité). Cela m'a donné la force d'apprécier et de continuer la prépa.
Je fais partie des rares courageux qui ont choisi de faire une prépa en 3 ans. J'ai donc une année en plus d'expérience dans ce terrible milieu. Je suis loin de "l'élève type" que l'on trouve en prépa. Je connais bien sûr la vision du taupin de base mais je peux vous apporter une vision tout autre. Mon sens humain et social permet en plus un échange de qualité dans la joie et la bonne humeur.
Actuellement en 3ème année de licence de droit, je suis au cœur de la courses qu'est la sélection en Master. À mon arrivée à l'université je ne connaissais personne, en effet j'avais quitté ma ville natale dans le but de poursuivre mon projet professionnel. Me voici alors seule à l'université, je fais connaissance avec une camarade de mon TD et nous décidons de nous inscrire à la journée d'intégration puis au week-end d'intégration. Ce fût l'occasion de faire de nombreuses rencontres dont la plupart sont mes plus grands potes aujourd'hui. Suite à ce premier mois d'intégration, et une adaptation plutôt facile à l'organisation de la faculté, j'intègre mon association de filière, l'occasion de faire toujours plus de rencontres, non seulement en droit mais aussi dans d'autres filières. Pour ce qui est des cours, j'ai très facilement pris le rythme, je valide mon premier semestre au haut la main en allant aux cours magistraux (CM) et en préparant mes travaux dirigés (TD) . Après les vacances de Noël débute le deuxième semestre. Mon organisation se détériore, je ne vais presque plus en CM mais je prépare toujours mes TD. Mes occupations se résument plus à des soirées qu'à des révisions, je valide tout de même haut la main mon semestre en ayant trouvé un job pour l'été. Je rentre alors chez mes parents pour l'été, je rate tous les moments avec mes amis. Je reviens ensuite pour débuter ma L2. Mon organisation est toujours aussi catastrophique, de plus je suis trésorière de mon association. Je ne vais pas en cours, je réussis à me faire dispenser de TD, une catastrophe. Je ne valide pas mon semestre, je m'y attendais. Le confinement pointe le bout de son nez au S4, je valide mon semestre en distanciel, rien à signaler sur ce semestre, j'ai mon année. Me voici alors en L3, j'ai désormais un emploi en 20h dans une pizzeria en même temps que mes études. Je tiens jusqu à octobre puis je démissionne, moi qui ne suis pas organisée s'en est trop pour moi. Je me permets cela car ce n'est pas un emploi alimentaire. Les cours ont lieu en présentiel pendant quelques mois, puis le confinement frappe une deuxième fois, je comprends de moins en moins bien les cours et les nouvelles notions, le distanciel devient compliqué, je valide malgré le peu de bienveillance des professeurs qui pensent que nous sommes des "bêtes de triche". Je suis désormais dans la dernière ligne droite pour valider ma licence, le distanciel ruine de plus en plus ma motivation et augmente les lacunes mais je tiens bon dans l'espoir de pouvoir réaliser mon projet professionnel et obtenir le Master que je veux. Je débute tout juste les candidatures, au milieu de mes révisions pour les futurs partiels, j'accumule les documents à scanner et les fiches de renseignements. En grande stressée, j'envisage de candidater à 42 masters dans toute la France. Comme on dit "Qui ne tente rien n'a rien".
Me voilà en école de commerce. Tout est nouveau. Heureusement un ami m'a suivi. Nous avons tout deux une entreprise et somme commerciales itinérants dans le milieu du matériel scientifique. Voilà notre Bachelor RTCI validé. Nous avons finalement choisi de continuer en Master ! Qui aurait cru que j'irais au Bac +5 ?! Mais me voilà parti. L'ambiance dans l'entreprise change... Je décide donc de partir et trouve une nouvelle alternance en Transport Logistique à LATECOERE !!! Le rêve... Il me reste à présent 1 an et demi d'étude et je suis heureuse de mon parcours plus que atypique, cela m'a apporté une méthode de réflexion différente et des connaissances dans de multiples domaines.
Sortie du Lycée, je pensais faire un BTS optique. Mes parents m'ont poussé à aller à la fac pensant que le commerce n'était pas fait pour moi. Mon rêve, vivre à Toulouse. J'ai donc choisi de faire un DUT, celui où j'ai été prise est Génie Chimique Génie des Procédés. Finalement ce fut un bon choix. La filière m'a énormément plu. L'adaptation à cependant été difficile, un DUT reste la fac, le suivi n'est pas le même qu'au lycée. J'ai donc redoublé ma première année. Aucun problème, les erreurs arrivent, même si bien entendu cela peut être vécu comme un échec. J'ai obtenu mon DUT après 3 ans. A la fin du DUT nous avions un stage de 3 mois à faire. J'ai choisi de partir à l'étranger, en Irlande. J'ai réalisé que je voulais travailler à l'international et avoir de l'interaction avec des personnes dans mon métier. Je me suis dis pourquoi ne pas essayé le commerce puisque qu'il s'agissait de ma première idée. J'ai essayé de rentrer en licence professionnelle CPSI mais je n'ai malheureusement pas trouvé d'alternance, je suis donc partie en école de commerce.
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N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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