Je me suis renseignée grâce à mon entourage, mes amis et d'autres connaissances ayant intégré une école post-Bac. J'ai regardé les classements, et PSB me paraissait être une bonne école, bien classée, avec de bon professeurs. J'ai participé à de nombreux salons étudiants (Studyrama, Salon des Grandes Écoles...) et j'ai fait mon choix. Ce n'était pas simple au milieu de toutes ces écoles de commerce qui se battent dans les classements, et qui se ressemblent dans le fond assez toutes. J'ai suivi mon instinct et les conseils de mes proches.
Étant dans une école de commerce, je compte tirer profit de cette formation en puisant dans les ressources et le savoir-faire que j'aurai acquis durant mes 5 ans d'étude. J'ai touché à pleins de domaines (Marketing, Communication, Finance, Comptabilité...), ce qui me permet aujourd'hui de faire un choix entre ce qui me plaît, ou non. La vie associative très importante dans mon école m'a permis de rencontrer pleins de nouvelles personnes, de me faire un réseau et d'apprécier davantage ma vie au sein de PSB.
Plusieurs challenges se sont présentés à moi. J'ai dû tout d'abord m'adapter à un nouveau milieu inconnu pour moi après le Bac. Je ne connaissais personne, et j'ai dû m'intégrer au sein de la vie de l'école. Challenge réussi. Ensuite, j'ai dû faire face à de nouveaux enjeux ; il ne s'agit plus du Bac (que tout le monde passe, avec les mêmes épreuves finales partout en France) mais du choix de mon avenir. Je suis seule face à moi-même, à mes envies,mes compétences et surtout, face aux autres. Je dois être la meilleure pour me démarquer.
Je dirai que ma plus grande qualité dans cette formation a été ma capacité d'adaptation. Je me suis très vite intégrée aux autres, aux professeurs, au cours et à ma nouvelle vie Post-Bac. En effet, vivant en banlieue parisienne, j'ai loué un studio sur Paris même pour m'éviter des heures de transport interminables. Le fait de vivre seule était tout nouveau pour moi. À moi les courses, la vaisselle, le ménage, la gestion de mon budget mensuel seule ! Mais, encore une fois, je me suis très vite adapté à ce nouveau mode de vie... Et je ne regrette pas !
Je suis une fille disponible, dynamique et à l'écoute des étudiants que je conseille. J'ai l'habitude de le faire pour mon entourage, j'adore ça ! Ensuite je fais une formation générale, très convoitée aujourd'hui par de nombreux étudiants. Je pense donc me sentir proche d'eux et de leurs attentes, leurs craintes, et leurs doutes. Cela fait 3 ans que j'ai mon Bac, c'est assez récent et en même temps, j'ai assez de recul pour les conseiller aujourd'hui. Et puis je suis sympathique, alors n'hésite pas à me contacter !
IMT Nord Europe (anciennement Mines de Douai, puis IMT Lille Douai) est une école généraliste qui propose de se former dans différents domaines (numérique, environnement, éco matériaux, industrie et service). Mes années d'école m'ont permis de développer mes compétences dans les domaines spécialisés ( génie civil) que transverses (management, gestion de projet). Il y a une bonne ambiance étudiante et de nombreuses associations qui permettent de s'épanouir et d'organiser des projets humanitaires, évènementiels et sportifs. Le réseau à l'international est bien développé, permettant de faire des échanges académiques dans de nombreux pays. Ces années étudiantes sont de très belles expériences.
Je suis entrée en DUT Génie Biologique (GB) option Analyses Biologiques et Biochimiques (ABB) un petit peu par dépit au départ. En effet, après avoir raté ma première année de classe préparatoire BCPST, je me suis redirigée vers un IUT GB ABB car c'est une des voies parallèles qui permet d'entrer en école vétérinaire. Au début donc, je me sentais très nulle d'avoir raté la prépa et de devoir retourner dans une filière post bac "non élitiste". Néanmoins, je me suis rendue compte que le DUT GB ABB était une excellente formation. En effet, les cours qui m'ont tous été dispensés par des chercheurs étaient très poussés, nous avions énormément de travaux pratiques (800 h sur les deux ans) qui nous ont appris des techniques expérimentales très pointues (cytométrie en flux, RTqPCR, , microbiologie, spectrométrie de masse, ...). J'ai acquis énormément de connaissances théoriques et pratiques, c'est vraiment impressionnant ! Par ailleurs, la force du DUT c'est que c'est à la fois une formation professionnalisante, mais qui permet également de se préparer à des études supérieures. La deuxième année de DUT se finit par un stage de 3 mois. Pour ma part, je l'ai fait en laboratoire de recherche en neurosciences. C'est je pense, l'expérience la plus enrichissante que j'ai faite jusqu'à présent ! Par ailleurs, pendant mes années de DUT, j'ai eu le temps d'ouvrir mon esprit. Premièrement, car mes professeurs étaient tous chercheurs, donc nous parlaient de leurs recherches, nous emmenaient dans leurs laboratoires pour faire des TP... J'ai aussi assisté à des conférences, intégré des associations étudiantes, et tout cela m'a permis de réfléchir sur ce que je voulais réellement faire plus tard. Je me suis donc rendue compte que je ne voulais pas être vétérinaire, mais chercheuse. Ainsi, j'ai préparé le concours C2, concours qui permet d'entrer dans les écoles d'ingénieurs en agronomie, et les concours des ENS. J'ai finalement intégré AgroParisTech ! En bref, je dirais que le DUT est une très bonne formation à la fois technique et théorique. C'est une formation qui permet d'être dans le concret et de se rendre compte des enjeux et des besoins actuels. Je recommande grandement le DUT GB ABB, car cela mène à énormément de parcours !
Après avoir obtenu mon BAC SVT spé maths mention bien, j'ai intégré une classe préparatoire BCPST au lycée Champollion de Grenoble. La marche entre le niveau de mon lycée et le niveau prépa était très grande. En effet, je venais d'un petit lycée d'un niveau moyen, contrairement à d'autres qui venaient de lycées internationaux ou de très bons lycées. Nous ne partions donc déjà pas à armes égales. Les premiers mois se sont plutôt bien passés, très durs évidement et je n'étais pas dans les meilleurs de ma classe, mais je travaillais dur pour remonter la pente. Seulement, mes résultats ne décollaient pas. Je travaillais donc plus. Je dormais généralement de 20h30 à 4h du matin, je travaillais avant d'aller en cours pour préparer les DS, interros ou khôlles du jour. Je travaillais également en rentrant le soir, bref, je ne faisais que ça. J'ai fini par m'épuiser, physiquement et mentalement, c'est ce que l'on appelle un burn out. J'ai compris plus tard que j'avais essayé de travailler énormément avec des méthodes qui n'étaient pas suffisamment efficaces. Cette période a été très dure pour moi, mais je ne la regrette pas. En effet, j'ai appris à me connaitre : connaitre mes besoins, mon fonctionnement, connaitre ce dont j'ai envie aussi. Il y a des choses positives à retirer de chaque expérience, même les plus rudes. La classe préparatoire ne correspond pas à tous les profils, c'est mon cas, et ce n'est pas grave ! J'ai ensuite rebondi en intégrant un DUT Génie Biologique option Analyses Biologiques et Biochimiques à Montpellier et je suis ensuite entrée dans la meilleure école d'ingénieurs en agronomie de France par un concours parallèle. Ce qui est drôle au final, c'est que je me retrouve dans la même école que certains de mes amis avec qui j'étais en classe prépa ! Comme quoi, la prépa est certes la voie principale pour intégrer les grandes écoles, mais il existe beaucoup d'autres voies possibles ! Pour conclure, je dirais que la prépa est à la fois la pire et la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie. Même si ça a été une période extrêmement dure pour moi, j'en suis ressortie grandie. Je pense qu'il est important lorsque l'on est au lycée d'apprendre à se connaitre : ses besoins, méthodes d'apprentissage, résistance au stress et à la pression... Afin de bien choisir la filière post bac qui nous correspond.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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