Une fois décidée sur le domaine d'étude qui m’intéressait et vers lequel je comptait m'orienter (ce qui n'a pas été une mince affaire ^^), je fit les salons d'arts et y ai choisit les écoles qui me plurent. Raté. En faisant les portes ouvertes, je me suis rendu compte qu'elles ne me plaisaient pas tant que ça. À l'inverse, une école que je ne pensais ne pas apprécier et ne pas réussir à intégrer m'a vraiment plu lors des portes ouvertes et en parlant avec les étudiants, ils me rassurèrent quant à mes chances d'entrer. J’ai donc fait les démarches. Et bingo! J'ai intégrer le cursus après le bac. Et mieux encore je ne le regrette pas!
S'investir au maximum et le meilleur moyen de bénéficier d'une bonne formation. Bien sûr il y a des moments plus difficiles que d'autres. Mais ce sont ces moments où on apprend le plus. Aussi, chaque prof nous apporte sa vision et nous permet d'évoluer grâce à un dialogue constant entre eux et nos projets. Et puis, en dehors des heures de cours, on s'intéresse, s’interroge, remet en cause ce qui nous entour ( expo, actu, sport, ...) Peut importe les domaines tout est bon à prendre.
Mon principal challenge pour l'instant est de savoir me faire confiance, assumer mes idées et oser prendre des risques. Mais d'un autre côté, il faut aussi que je sache les remettre en questions afin d'évoluer sans rester braquer sur des idées qui m'empêcheraient d'avancer. Il faut accepter de douter et sans cesse se remettre en question. Malheureusement ce n'est pas vraiment agréable sur le moment mais c'est pour une bonne cause. À chaque fois on obtient de très bonnes choses après!
La première qualité qu'on a tous en commun dans ce domaine, c'est la passion! On fait ces études parce qu'on les aime. C'est d'ailleurs cette passion mélangée à nos intérêts qui permet de faire de belles productions. Plus personnellement, c'est aussi ma persévérance qui fais que je n'abandonne pas pour aller jusqu'au bout de mes idées. Et la volonté de bien faire qui me permet de faire de mon mieux à chaque fois. Mais au risque que de ne plus oser prendre de risque et me braquer sur un point de peur de me planter en changeant quelque chose.
J'ai un parcours plutôt linéaire qui semble presque facile. Mais pour en arriver là je me suis posée pas mal de questions, ai fait des erreurs... Le plus difficile est de trouver la bonne école et lorsque l'on ne connait pas encore ce domaine (parce qu'on est dans une filière générale et qu'on nous parle uniquement de médecine ou ingénieur par exemple ^^ ) on peut avoir pas mal de doutes et d'interrogations. Je suis donc passée par là: Je me suis informée et j'ai testé. Je peux donc vous donner toutes les informations que j'ai récolté avec en plus le recule et l'expérience. Car selon les écoles tout est toujours tous beau, merveilleux! Alors comment choisir et à qui faire confiance?
La licence en droit : Une expérience très enrichissante et qui m'a fait mûrir. Depuis la première année, on nous martèle que nos années de licences seront difficiles et qu'il faudra s'accrocher. C'est tout à fait vrai. Mais c'est tout à fait possible et atteignable, j'en suis la preuve vivante. J'ai vécu en réalité 4 ans en licence de droit car j'ai redoublé ma première année. J'ai mis beaucoup de temps à comprendre ce qu'on attendait de moi, quelle était la charge de travail que je devais fournir. Ce que je peux dire de mes années de licence de droit, c'est qu'elles m'ont enseignés une certaine discipline de travail propre au droit et à l'université. Grâce à ces premières années, je me suis découvert au travail. Je ne savais pas ce qu'était réellement travailler jusqu'au bac pour tout vous dire. J'ai eu beaucoup de regrets pendant ma licence notamment sur le travail que je devais fournir. Je n'étais pas à 100% de mes capacités, je me contentais du minimum pour passer en année supérieure. C'est certes suffisant, mais sûrement pas assez pour intégrer un master très demandé que vous souhaitez avoir à tout prix. Alors je regrette en partie certains moments de ma licence où j'aurais pu davantage travailler. Ce qui est certain, c'est que grâce à ma licence de droit, je ne vois plus les choses de la même manière, je ne vois plus mon environnement et ce qui m'entoure de la même façon. J'apporte une réflexion que je n'avais pas avant ma licence sur beaucoup plus de domaines et de sujets. Un conseil sur votre licence : Accrochez vous à un objectif qui vous fait avancer et qui vous rappelle pourquoi vous vous levez chaque matin. Dans les moments difficiles, dites vous qu'avec le temps, il y aura forcément de meilleurs moments.
J'ai suivi, après mon année de terminale ES, deux années de CPGE littéraire. Mon objectif de départ était essentiellement de me préparer à repasser Science Po, concours non obtenu pendant mon année de terminale. Puis, au fil de ma première année, après diverses discussions avec mes professeurs, mes camarades et mes proches, j'ai décidé d'abandonner ce projet pour me concentrer sur ces deux années, qui, je le savais, allaient se montrer difficiles. La prépa littéraire, c'est un parcours laborieux et rigoureux. Elle porte bien son nom : elle veut préparer l'étudiant à un des concours les plus difficiles et sélectifs du pays. Si peu de places pour tant de candidats, cela en demande, de la préparation. Cependant, tout au long de ces deux années, j'ai pu voir ma mentalité changer et évoluer pour le meilleur.
Le CAPEPS ... Comment s'y préparer et mettre toutes les chances de son côté ? Pour l'avoir vécu je peux te donner quelque petits conseils mais aussi te donner mes fiches de révisions que j'ai faites pour préparer l'écrit 1 et l'écrit 2. Mais aussi t'expliquer ma ré-orientation si toi aussi tu es perdus en te posant les questions que je me suis posées, en poussant ta réflexion et te guider.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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