Et si je commençais par me présenter, moi c'est Pierrick aujourd'hui, je suis à l'université Paul Valéry Montpellier 3 en parcours Humanité-Lettres classiques. Mon parcours de lycéens n'a pas connu d'échec et s'est conclue sur une acquisition de mon baccalauréat littéraire au premier essai. Au lycée, je n'ai pas travaillé, certaines facilités m'ont permis de m'en sortir et de passer les classes et les trimestres toujours à la limite mais je les ai toujours passés. Rêveur, inattentif et pas particulièrement intéressé par l'école, l'examen final ne s'annonçait pas comme une facilité, en travaillant d'arrache pied au moment du sprint final, je l'ai pourtant obtenu sans difficulté.
Démotivé scolairement et féru d'animation radio, mon esprit critique et borné me faisait énoncer la théorie qui est la suivante : "l'école ne sert à rien". Conscient tout de même de l'importance de la culture, je pratiquais la lecture au quotidien. Comprenant que le recrutement dans le domaine radiophonique n'était pas florissant, j'ai décidé de m'orienter vers un BTS communication en alternance sans pourtant n'avoir d'intérêts particuliers pour la matière. L'obtention du bac est alors devenue nécessaire mais la difficulté à trouver une entreprise pour mon alternance s'aggravant, j'ai abandonné et décidé, je ne sais trop pourquoi, de suivre la formation de conducteur de train de la sncf.
Ce choix de de facilité et non d'ambition m'a fait comprendre plusieurs choses. J'avais un avenir scolaire possiblement glorieux mais je décidais de choisir l'option simple pour me débarrasser de mon avenir. Ma petite amie et ma famille m'ont fait comprendre qu'avec du travail je réussirais à l'école. Alors,j'ai décidé de m'y mettre pour de bon, j'ai travaillé le bac et me suis inscrit à l'université pour suivre une licence de Lettres classiques et renoué avec une passion que j'avais oublié, la littérature.
Ma rentrée étant faite, toutes mes craintes se sont envolées, j'ai le profil universitaire. Ayant réussi à m'organiser dans mon travail personnel j'atteins en ce début de semestre la moyenne générale de 14. Du jamais vu, les facultés étant mal critiquées et souvent dénigrées de par leur emploi du temps et leur autonomie nécessaire, pour ma part je me sens progresser et évoluer chaque jour. Alors, ami lycéens, si vous êtes craintifs ne le soyez pas, adoptez le profil à adopter et la fac sera votre terrain de jeux.
Je suis étudiante en deuxième année de géographie et d'aménagement du territoire à Saint-Etienne. Je suis passionnée par l'urbanisme, l'environnement, ... L'université de Saint-Etienne propose une structure spécifique et un cadre adapté, nous sommes 24 étudiants ce qui est relativement agréable pour effectuer les travaux de groupes : cartographie, étude de documents ...
La classe préparatoire aux concours d'éducateur spécialisé, de jeunes enfants et d'assistant de service social m'a permis de voir les différents corps de métier par l'intermédiaire de nombreux intervenants. Cette formation qui est une expérience est très riche de sens. On apprend énormément d'éléments importants pour être formé pour les métiers du social et dans la vie de tous les jours (psychologie, sociologie, sophrologie, ...).
C'est une licence au sein de laquelle j'ai appris autant scolairement qu'humainement parlant, j'ai eu des profs à la hauteur de mes attentes (à l'écoute, attentionnés, prêts à se battre pour la réussite des étudiants) et un cadre idéal pour mieux travailler. C'est une filière qui , selon moi, est complète pour le métier que j'ai voulu par la suite. Je ne regrette pas une seconde d'avoir fait cette licence et de l'avoir obtenue.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle