L'école, c'est pas toujours d'une simplicité transparente. Tout le monde n'a pas forcément le profil du parfait petit élève. Ce fut le cas pour moi. De la maternelle au lycée, j'avais une sainte horreur des cours, non pas parce que j'en avais rien à faire, ni parce que je n'aimais pas apprendre, non, bien au contraire. J'ai toujours été fascinée par l'apprentissage, j'adorais étudier, faire mes devoirs, participer en cours... Mais lorsque l'on est un(e) élève qui ne rentre pas dans le moule, les institutions nous poussent gentiment (ou pas) vers la porte de sortie.
Ce n'était donc pas tant le travail requis qui me posait problème, mais bien l'ambiance générale de l'école. J'avais beaucoup de mal avec les élèves, même si je n'ai jamais vraiment eu de problèmes à me faire des potes, avec moi, ça a toujours été à double tranchant, soit on m'aime, soit on me détestait. Soit tout blanc, soit tout noir, pas de demi-mesure, et cela ne m'a jamais vraiment posé problème avant le collège. Au collège, les gosses deviennent vraiment des loups, à l’affût du petit agneau blanc à bouffer. C'est là que les personnalités déjà compliquées en primaire prennent de l'ampleur.
Moi, je n' ai jamais vraiment eu quelque chose à foutre du regard des autres. En revanche, ce qui me posait problème, c'était les profs. Pas parce qu'ils sont profs, ni parce que leurs cours me passaient au-dessus de la tête, mais parce qu'ils ne se gênent pas de rabaisser les élèves devant la classe entière, j'en ai pâtis, et pas qu'un peu. Le problème que ces professeur(e)s ne comprennent pas, c'est qu'un élève qui se fait humilier en classe par le corps enseignant s'en prend trois fois plus dans la gueule durant la récré. Et s'en était trop pour moi. Hors de question de me laisser marcher dessus. Mais comment faire pour envoyer bouler une dizaine d'élèves moqueurs ?
Le seul moyen de prouver que t'as bel et bien des couilles (oui, même les filles) c'est de défier l'autorité. Et c'est ce que j'ai fait, ça ne m'a pas forcément aidé dans mes études, certes, mais à l'école, très peu de personnes n'osaient m'embêter. Les profs, eux, l'avaient dans le pif. A mon arrivée au lycée, ça ne s'est guère mieux passé. J'étais une élève rebelle, dissipée et peu réceptive. Il n'y avait qu'un seul professeur avec lequel je m'entendais, un prof de français, un peu anarchiste, qui sortait du lot et n'appréciait pas la compagnie des autres profs. Il n'y avait que dans ses cours que j'étais concentrée et désireuse de travailler. Malgré cela, j'ai fini par me faire virer.
Je n'avais pourtant aucune envie de quitter le lycée général, aucune formation professionnelle ne m’intéressait, j'ai alors opté pour les études par correspondance via le CNED. Un misérable échec, pas facile de travailler sans cadre. J'ai fini par aller bosser, j'ai tapé treize mois dans une entreprise où je ne m'épanouis pas. Retour à la case départ : trouver une école. J'ai cherché par tous les moyens à reprendre mes études, après des mois de recherches, j'ai fini par trouver une formation appelée DAEU (diplôme d'accès aux études universitaires), une équivalence du bac, une seconde chance pour tous les déscolarisés. Je suis aujourd'hui en Master, et à la fac, on est qui on veut
Salut ! Je suis à l'INSA de Lyon, actuellement en 3ème année, spécialité Génie Mécanique. Mais avant, je suis passée par la prépa intégrée de l'INSA, en 2 ans. Alors je vais un peu témoigner de ma vie là-bas ! D'abord, j'ai eu la chance d'être en résidence étudiante (pour moi c'était une chance, mais pour d'autres pas forcément :/ ). Mais j'ai eu beaucoup de chance car ma colocataire était géniale, et que nous nous sommes extrêmement bien entendues ! Heureusement, car on vit à 2 dans 16m²... ça fait peur comme ça, mais pour la plupart, ça se passe très bien ! On crée des liens forts avec notre coloc, mais aussi avec les voisins ! Les gens autour de toi, au dessus de toi, en dessous de toi, tout le monde vit la même chose ! Et puis, cette entraide est super ! Parfois, c'est difficile, on veut rentrer chez nous, on a l'impression de rater... Mais à l'INSA, il y a une ambiance d'entraide, qui change tout ! Entre les soirées, les activités, les assos et les amis, on trouve ce qu'il nous fait pour s'accrocher ! C'est assez facile d'aller toquer à la porte de son voisin pour lui demander de la farine, ou une explication en maths ! J'ai bien vécu ma prépa, même s'il y a eu des moments difficiles... et le confinement était terrible, on va pas se mentir :( Mais j'en retire une expérience plus que positive et des tas d'amis ! C'est bateau, mais je me suis épanouie durant ces deux années d'étude !
Mes salutations à toi, qui se demande ce qu'il va bien pouvoir étudier en septembre! Tu aimes lire mais aussi souffrir? La prépa littéraire est faite pour toi! Non, plus sérieusement, la prépa ce n'est pas que souffrance, c'est aussi découvrir, apprendre, se passionner et surtout: grandir. Je suis étudiante en deuxième année de prépa littéraire AL (donc en khâgne) au lycée Edouard Herriot à Lyon et suis à ton service pour répondre à tes questions si tu en as au sujet de cette formation.
Qu'est-ce que la prépa ? La prépa c'est une classe dans laquelle tu te trouves pour préparer des concours à de grandes écoles. Il en existe plusieurs : les intégrées, celles qui ne le sont pas, les privées, les publiques ... Et pour plusieurs spécialités / domaines : commerce, mathématiques, sciences biologiques ou physiques, littéraires, etc, bref il y en a pour tous les goûts. Dans ces prépas, les cours sont adaptés à leur spécialité : pour exemple si tu choisis une prépa mathématiques tes cours seront majoritairement des maths et des sciences (mais les autres matières ne sont pas négligées, tu auras quand même de la culture générale et des langues); en revanche si tu choisis une prépa littéraire tu auras quasiment que des cours de lettres, de philo, de langues, d'histoire ... Bref tu choisis selon tes préférences. Attention certaines prépas ne sont pas accessibles à tous, en effet cela dépend de ta filière choisie au lycée (désormais de tes spécialités choisies donc accordes-y du temps et de l'importance), je m'explique : tu veux intégrer une prépa ESC (économique et sociale) il te faudra impérativement avoir la spécialité maths dans tes deux spécialités de terminal. De plus d'autres prépas ne ferment pas complétement leurs portes mais en fonction de tes deux spécialités tu seras plus ou moins haut(e) dans le classement. Oui toute cette histoire est bien complexe .. En tout cas, ces prépas, on les intègre, comme pour les autres études post-bac, par parcoursup. Donc ne t'y prend pas au dernier moment, ça prend du temps ;)
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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