En Kinésithérapie, tu n’es plus dans un système scolaire, c’est-à-dire que ce ne sont pas les notes qui comptent mais les compétences que tu vas acquérir au cours des années d’étude. Les études de Kinésithérapie durent 4 ans, séparés en 2 cycles de 2 ans. Attention, chaque école a son propre cursus !
Cycle 1 : L2 et L3
L2 : 2 stages, 1 en Novembre-Décembre (2 semaines) et 1 en Mars (3 semaines)
L3 : 2 stages de 6 semaines, ton année de L3 commence par le stage
Cycle 2 : M1 et M2
M1 : 2 stages de 6 semaines
M2 : 1 stage appelé le clinicat qui dure 3 mois, de Décembre à Février inclus
Le cycle 1 consiste à apprendre les généralités et les investigations de chaque structure. Tu vas aussi voir l’anatomie et donc voir en fonction de chaque partie du corps, chaque articulation quelles sont les investigations et quelques interventions possibles.
☝ En L2, tu vas étudier en anatomie et en pratique tout le membre supérieur puis de l'inférieure. Tu vas aussi voir les généralités des structures, comme la structure cutanée, musculaire, vasculaire, articulaire, neurale. Tu auras aussi des fonctions, comme la fonction sensorielle et la douleur, et la fonction motrice. Mais tu vas aussi voir les généralités de la kiné cardio-respiratoire.A chaque fois que tu étudies un membre, tu les « découpes » en fonction des articulations. C’est-à-dire que tu fais d’abord l’épaule, puis le coude puis la main.
✌ En L3, tu vas étudier le tronc et les cervicales. Étant en L2, je ne peux pas te donner plus d’informations.
Tu as aussi des matières plus générales, comme les sciences humaines, les sciences biomédicales, la santé publique,…
Le cycle 2 est plus orienté sur les pathologies rencontrées en Kinésithérapie. Tu auras également ton mémoire à faire. Pour faire ton mémoire dès la première année à l’école, tu auras des cours de Recherche. Il est très important que les Kinés de France fasse plus de recherche. Nous sommes les seuls au monde à ne pas en faire obligatoirement. La recherche c’est l’avenir du métier, et ton mémoire est le premier pas.
Chaque école a son mode de fonctionnement. A Orléans, nous avons des évaluations à chaque fin de semestre. Contrairement à l’université, les semestres ne se compensent pas.
Chaque semaine nous avons des jours de pratique. Ce qui signifie que chaque cours que tu fais en cours magistral va t’être illustré en pratique dans la même semaine ou la suivante. Tu vas donc pouvoir appliquer ce que tu as appris en théorie. Étant un métier manuel, il est préférable de s'entraîner régulièrement. A Orléans, nous avons aussi l’opportunité d’avoir des Patients Simulés. Nous sommes évalués au cours de l’année sur notre pratique, le cœur du métier, et pour cela, nous avons des personnes volontaires, pour se faire passer pour des patients. Ceci nous permet d’être en situation « réelle ». Grâce à cela, nous sommes plus à l’aise en stage.
Tu veux devenir Kinésithérapeute, alors lance-toi ! C’est un merveilleux métier qui t’offre une diversité de patients, de pathologies, de pratiques à faire. Avec ce métier, je te garantis que tu ne vas pas t’ennuyer. Chaque jour sera différent. Grâce aux recherches, c’est un métier en perpétuelle évolution. De nouvelles pratiques et méthodes vont être trouvées au fur et à mesure, et qui sait, peut-être que tu seras celui ou celle qui découvrira une méthode miracle !
Je commencerai mon témoignage concernant l'IUT par : deux années merveilleuses ! Comme tu as compris, j'ai passé deux très bonnes années à l'IUT en DUT Génie Biologique en option Analyses Biologiques et Biochimiques. J'ai choisi ce programme pour son lien entre la science et la santé. La première année est commune à toutes les options sous forme d'un tronc commun. Toutefois, dès ce tronc commun, la formation est professionnalisante. En effet, les études sont organisées de matière à ce que tu passes deux jours par semaine en Travaux Pratiques (TP) de laboratoire par petit groupe (10-12 étudiants). De ce fait, je me suis considéré comme opérationnel à travailler en laboratoire dès l'obtention de mon diplôme. Néanmoins, j'ai obtenu une formation théorique tout aussi complète ce qui m'a permis de poursuivre mes études ensuite. De ce fait, ce diplôme, même si je ne "travaille pas avec" car j'ai choisi de poursuivre mes études, je travail avec les été entant que job étudiant dans un laboratoire de contrôle qualité microbiologique. J'ai apprécié découvrir de nouvelles matières qui m'ont passionnées. Par exemple, la microbiologie et plus précisément la bactériologie fut une révélation pour moi. Découvrir ce qui passe dans le monde l'infiniment petit loin de notre vision anthropocentrique. Dans cette matière, j'ai appris à ensemencé des gélose de culture à partir de divers prélèvements dans l'objectif d'établir un diagnostique. Après les matières sont diverses. J'ai également fait de l'immunologie avec l'étude des défenses du corps par lui-même, la pharmacologie avec l'étude du mode d'action de certain médicament, la biochimie, la biologie moléculaire ... Ces deux années de DUT se sont conclues par un stage à l'autre bout du monde. En fin de deuxième année, j'ai décidé de faire mon stage de validation de DUT dans un laboratoire de Biochimie au Canada. J'étais dans un laboratoire universitaire à Edmonton donc dans la partie anglophone du Canada. Cette expérience fut une véritable opportunité que je n'aurais peut être pas eue sans le DUT. J'ai participé pleinement à un projet de recherche avec une équipe. La satisfaction aujourd'hui, est de savoir que ce projet est à l'origine d'une publication scientifique. Dernier point que je souhaite présenter concernant mon IUT, c'est ma vie étudiante ! J'ai passé deux belles années grâce à de belles rencontres, des sorties, une vie associative. De plus j'étais dans une ville où les étudiants sont très bien accueillis où il est facile de se loger car de nombreuses résidences étudiantes sont disponibles. L'IUT correspond à une multitude de possibilités de s'épanouir car c'est une formation très complète !
Mon année en classe préparatoire ATS. Que dire dessus ? Plein de chose ! Déjà, je suis arrivée en prépa ATS après trois ans d'étude post-bac. Ceci semble anodin mais en réalité pendant ces deux années de DUT j'ai eu le temps de murir personnellement et de murir mon projet. De ce fait, il m'a été plus facile d’appréhender cette année de prépa vis à vis de la première prépa que j'avais réalisé en post-bac. Toutefois, ça reste une année de prépa ! Il y a du travail et ceux même avant d'intégrer la prépa. Je savais que mon gros point faible était le français. J'ai alors anticiper l'année sur cette matière en suivant l'actualité et en lisant l'été précédent ma rentrée en prépa. Durant l'année, j'ai réalisé les montagnes russes moralement. Il y a eu des périodes de l'année où c'était la motivation et mon rêve de devenir vétérinaire qui primé et d'autre période plus sombre. J'ai eu des moments de doute, des colles qui se sont pas forcément très bien passées, des notes qui ne sont pas plaisirs ... Toutefois, je pense avoir réussi à surmonter ces passage grâce à mon entourage qui m'a soutenue. Et surtout, je n'ai jamais complétement baissé les bras. Le secret de la prépa est de s'accrocher ! Lorsque les doutes s'installent je refaisais systématiquement un point sur mon projet pour me rappeler pourquoi j’étais en prépa. En plus, reprendre son projet c'est doublement bénéfique car cela permet de préparer au mieux l'épreuve d'entretien du concours de la voie C. Au final, si je dois donner un conseil pour l'année de prépa ATS Bio, une fois lancé dans l'année de prépa, il ne faut jamais oublier son objectif, son rêve !
J'ai commencé en septembre 2017 un cursus de deux ans en BTS Commerce International à Lyon. Je tiens à préciser qu'à la base, sur APB (l'ancêtre de Parcoursup), c'était mon deuxième choix. Mais ayant été refusée dans une prépa de Lyon et acceptée en BTS, mon choix a vite été fait. Pas trop le choix en même temps, tous mes autre vœux étaient annulés suite à l'acceptation. Cela étant dit, si cette formation était aussi haute dans mon classement c'est que cela m'intéressait. Une fois la déception passée, les vacances ont été le moment de faire le point sur les prochaines années de ma vie. Qu'allais-je donc y faire ? C'est là que j'ai réalisé que ce BTS me donnerait l'opportunité de réaliser mon rêve, à savoir partir pendant deux mois au Danemark pour le stage de fin de première année. Pour quelqu'un qui n'avait jamais quitté le sol français et fascinée par la culture nordique, c'était le must. Et quand à mon projet initial d'aller en école de commerce, je savais déjà que grâce aux passerelles, ce serait possible. J'ai aussi passé du temps à feuilleter mes manuels, et le programme me paraissait fort sympathique. Informatique, Prospection, Marketing, Droit, Management j'en passe et des meilleures. La rentrée a aussi été l'occasion pour moi de découvrir plus en détail à quelle sauce j'allais être mangée. Outre la recherche de stage, on allait devoir accomplir une étude de marché export pour une entreprise concrète qui aurait le projet d'exporter ses produits à l'international. La chance a plutôt été de mon côté à ce niveau-là puisqu'en deux semaines, j'avais l'entreprise : une société de cosmétiques zéro déchet. Etant donné ma prédilection au zéro déchet, c'était un peu l'entreprise de mes rêves. Les opportunités étaient nombreuses à part cela : possibilité de faire un Erasmus, participer à l'organisation d'un salon international à Lyon… Deux choses que j'ai faites au cours de ma première année. J'ai ainsi eu la chance de partir à Barcelone pendant trois mois entre janvier et avril 2018, une expérience fort enrichissante et qui fera sans doute l'objet d'un témoignage/article de ma part bientôt. Concernant mon stage à l'étranger, je l'ai finalement effectué en Slovénie dans une entreprise de transport touristique. Je sais, rien à voir avec le Danemark mais ne trouvant rien là-bas, j'ai dû trouver rapidement une solution de repli. Bon, je n'étais pas un cas désespéré non plus, en décembre j'avais mon stage, et on avait aussi la chance de bénéficier du réseau de notre lycée. Essentiellement tourné autour du marketing, j'ai eu l'occasion d'approfondir mes compétences dans ce domaine, ainsi que ma créativité, mon autonomie et mon esprit d'initiatives. De plus, la Slovénie est un très joli pays, certes un peu difficile de s'y rendre depuis Lyon mais tout est à portée de main ! J'ai ainsi visité plusieurs lieux touristiques situés moins d'une heure de la capitale et je me suis aussi rendue en Autriche et en Allemagne. De ces deux ans, c'est essentiellement la première année que je retiens puisqu'elle m'aura permis entre autres, de découvrir plus en détail le commerce international et de m'aider à envisager cette possibilité de carrière. La deuxième année, avec les nouvelles matières et autres stages, n'aura fait que confirmer mon choix, et aujourd'hui, je suis bien contente d'avoir eu l'opportunité de suivre ce BTS. A très vite !
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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