Le BTS Assistant Manager (AM) s'appelle désormais Support à l'Action Managériale (SAM). La matière principale est départagée en 3 blocs : - Bloc 1 : OPA, Optimisation des processus administratifs (4h/sem) - Bloc 2 : Gestion de projet (4h/sem) - Bloc 3 : CGRH, Collaboration à la gestion des ressources humaines (4h/sem) Soit un total de 12h par semaine. Les autres matières sont les suivantes : - CEJM, Culture économique, juridique et managériale (4h/sem) - CGE, Culture générale et expression (3h/sem) - APA, Ateliers de professionnalisation appliquée (6h/sem) - LV1 (3h/sem) - LV2 (3h/sem) On m'a dit : "Plus d'EPS ! Plus d'Histoire, de Géographie !" Effectivement, plus d'EPS à l'horizon (ouf), pas d'histoire ni de géographie non plus, mais le "français" est toujours présent. En effet, la matière ci-dessus nommée "Culture générale et expression" est semblable au français.
La licence de psychologie propose un enseignement portant sur des sujets très variés. J'ai alors pu comprendre des éléments relatifs à l'influence des normes sociétales sur le fonctionnement des individus ou des groupes. Au niveau plus biologique, j'ai pu apprendre les aires cérébrales, leur fonctionnement ou dysfonctionnement. J'ai acquis des connaissances sur le développement du langage et des émotions chez les enfants mais aussi chez les adolescents. Des cours sur le vieillissement, aussi bien "normal" que pathologique sont proposés et on peut y aborder différentes maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer ou encore la maladie de Parkinson. La licence de psychologie c'est aussi pouvoir approfondir différents troubles : Trouble de stress Post-Traumatique, Trouble de l'Attention avec ou sans Hyperactivité, Trouble de Spectre Autistique, ... De mon côté, j'ai particulièrement apprécié les cours de neurosciences pendant ma licence. Notamment car j'ai pu approfondir des bases que j'avais vues en terminale S sur les synapses, les neurotransmetteurs ou encore la plasticité cérébrale. J'ai pu aussi étudier le développement du système nerveux, l'effet des drogues sur le cerveau et comprendre le fonctionnement des sens (vue, odorat, toucher, goût, ouïe) dans leur globalité. Ces cours m'ont tellement passionné que je compte me diriger vers les neurosciences et en faire mon métier pour devenir chercheuse dans ce domaine.
Je suis entrée en classe préparatoire parce que je n'avais pas d'idée fixe de ce que je voulais faire par la suite. J'ai décidée d'aller en hypokhâgne car je savais que je n'allais rien perdre, au contraire. On acquiert des compétences et des connaissances générales ainsi qu'une méthodologie qui reste très importante pour toutes les études que l'on puisse suivre par la suite. Je ne regrette pas mon choix. Mais on trouve à ce parcours quelques défauts. Les avantages de la CPGE littéraire : - On est pas plus de 50 par promotion - On continue d'apprendre dans toutes les matières, on gagne une culture générale d'enfer ! - On en sort avec une excellente maîtrise de la méthodologie - On acquiert une rigueur de travail importante et reconnue (notamment par les employeurs) - Les examens oraux permettent de développer une grande aisance orale - On est forcément inscrit en même temps à la faculté dans la matière que l'on souhaite donc si on trouve ça trop compliqué ou qu'on ne veut faire qu'un an on ne perd pas de temps et on peut rentrer à la faculté en ayant des équivalences - Votre organisation en sortant de la CPGE est irréprochable à tous les niveaux Les inconvénients de de la CPGE littéraire : - Il y a beaucoup de travail - On a plus d'heures de cours qu'à la faculté - On a moins le temps pour avoir un job à côté ou avoir une activité extra scolaire - On est aussi moins bien noté qu'à la faculté - On ingère des tonnes d'informations qu'on arrive pas trop à assimiler quand on est trop fatigué - Le stress peut être de trop Voilà, il y a encore tant à dire mais finalement le mieux est de faire sa propre expérience. Il faut surtout savoir que la CPGE ne sera jamais une perte de temps, comme le dit mon professeur de philosophie en faisant rapport au texte de Simon LEYS : "La CPGE c'est le studio de l'inutilité" mais il faut comprendre l'utilité de l'inutile !
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N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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