Le contrat de professionnalisation est un type de contrat entre une entreprise, un étudiant et son école. Concrètement, tu alternes entre des périodes d'école et d'entreprise. Les différences avec un contrat d'alternance vont du salaire, en passant par le public concerné, si tu veux en savoir plus, je te conseille de cliquer sur ce lien : https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F31704 .
Dans mon cas, les périodes en entreprise et en cours ne sont pas équitablement répartis dans l'année. Le contrat pro que j’effectue par le biais du Master 2 Systèmes Embarqués, implique le suivi des cours comme le reste de la promo. À la différence des personnes en formation continue, je suis en entreprise pendant les semaines de projet, pendant les vacances et pendant la période de stage. Concrètement, à partir de mars je serais en entreprise pendant 6 mois, comme si je faisais un stage. Pour le début de l'année scolaire j’ai donc été plus souvent en cours qu'en entreprise, l'avantage est que je serai totalement intégré et prêt à travailler sur des projets plus importants au mois de mars.
Les avantages sont multiples. Vous sentez que les temps à l'école ne sont pas les temps favoris de votre semaine ? Vous ressentez le besoin de vous sentir utile ? Il est temps pour vous de chercher un contrat pro. Personnellement, je suis beaucoup plus intéressé par le travail qui a du sens, je déteste apprendre comme un vulgaire robot assis sur une chaise pendant 8 heures. Le contrat de professionnalisation m'a motivé et je profite plus des périodes de cours désormais. En plus d’y mettre du sens, il y a les aspects avantageux du contrat pro : la rémunération (minimum 80% du smic si vous avez plus de 18 ans) et le financement par l'entreprise de votre formation.
Soyons honnêtes, tout n'est pas rose ! L'un des problèmes majeurs que j'ai rencontré c'est l'intégration. En effet, il est difficile de s'intégrer dans l'entreprise et de se faire connaitre auprès de ses collègues quand vous êtes présent pas plus d'une semaine par mois (pour mon cas). Il faut donc redoubler d'efforts pour qu'ils puissent avoir confiance en vous. N'hésitez pas à faire part de vos questions et de vos doutes à votre référent d'entreprise et/ou de l'école. Il est plus facile pour eux de changer leurs méthodes afin que vous soyez pleinement heureux dans l'entreprise. Soyez acteur et montrez que vous voulez aller de l'avant.
Un premier pas dans l'entreprise, c'est un pas minime à franchir une fois diplômé ! En effet vous aurez déjà de l'expérience et vous connaîtrez la vie en entreprise. Ce n'est pas négligeable sur un CV et les recruteurs aiment beaucoup ce type de contrat. Le plus important, c'est de donner le meilleur de vous même, n'oubliez pas que vous êtes aussi là pour apprendre. L'entreprise en est consciente et si il vous embauche en contrat pro c'est généralement pour déboucher sur un CDD/CDI par la suite. Je recommande vivement ce procédé qui m'a permis de pouvoir faire des économies sur le prix de ma formation et aussi de pouvoir retrouver du plaisir à aller à l'école.
J'ai obtenu un bac S option Sciences de l'Ingénieur en 2019. Un peu plus tôt dans l'année il a fallu mettre des vœux sur Parcoursup. Le problème ? Je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire pour le reste de ma vie ! Et c'est bien normal ! Avec une retraite à 64 ans, qui peut choisir à 18 ans ce qu'il va faire jusque là ? Mais l'échéance arrivait et il fallait faire un choix ! Comme on l'entend souvent en entretiens "j'aime les sciences, j'aime le dessin, alors pourquoi pas archi ?". J'avais quelques connaissances en ENSA, je savais à quoi m'attendre alors allons y ! Quelques mois plus tard je commence ma première année en architecture à Versailles. Je suis complètement à la ramasse, comme dans un monde parallèle. Tous les étudiants ont un architecte préféré, un avis sur tout, parlent de choses que je ne comprends pas. De ma vision de campagnarde arrivée là par chance et hasard, ce que je savais citer à ce stade c’était le vieil Orléans, sa cathédrale et les châteaux de la Loire, je n’ai même pas réussi à retenir les architectes du FRAC Centre que j’avais pourtant cité en long en large et en travers lors de mes entretiens. Le souvenir le plus fort que je garderai de ma licence est mon tout premier workshop. Dès les premières semaines nous avons été mis dans le bain : par 6 nous avons dû nous lancer dans la construction d’une maison en carton à l’échelle une. C’est là qu’on a commencé à apprendre. Le premier travail de groupe, les premiers croquis, les premières idées, interrogations et maquettes, les premiers questionnements structurels, les premières charrettes, les premières défaites, les premières victoires. Mais par-dessus tout, alors que nos professeurs étaient persuadés que le toit de notre structure allait s’effondrer, ce fut la satisfaction de voir notre œuvre achevée qui m’a fait réaliser que j’étais bel et bien lancée dans le cursus et qui m’a fait entrevoir que j’avais peut être finalement bien ma place ici. Le retard que j'avais l'impression d'avoir n'était finalement pas si grand. de toutes façons nos connaissances évaluées étaient basées sur les cours magistraux que nous avions tous et pour les cours de projets nous partions tous du même point. En parlant du cours de projet : il a été très déstabilisant. Au premier semestre nous étions frustrés de ne pas réellement faire projet. On a fait une coupe et un peu de programmation mais rien de ce que nous attendions réellement de cet enseignement. Le deuxième semestre a été déstabilisant d'une autre manière, nous avons du concevoir sans connaitre les codes. Nous n'avions aucune notion technique donc très peu de contraintes et nous avons du nous les imposer nous mêmes pour concevoir probable sans vraiment comprendre les limites de réalisme que nous devions avoir. Ce sentiment est resté au semestre 3 pour petit à petit s'effacer. En troisième année, la difficulté était tout autre. Mes camarades et moi nous sommes vite retrouvés face à une charge de travail dépassant tout ce que nous avions connu. La quantité et la qualité des documents requis avait drastiquement augmenté, je me suis à deux reprises retrouvée à présenter 3 projets complets avec documents finis dans la même semaine. L’exigence des maquettes avait aussi augmenté, mais ayant passé deux semestres loin de l’école, ses ateliers et son fablab, il ne nous avait été demandé aucune maquette depuis plus d’un an (à cause des confinements successifs). Mais ce n’était pas un argument, les difficultés m’ont permis de me débrouiller par moi-même et de me dépasser. Cette troisième année a été un réel sacrifice. Je me suis consacrée corps et âme dans le projet, je n’avais plus de temps pour faire autre chose, je ne voyais même plus mes amis qui travaillaient pourtant dans la même école que moi, je me contentais d’échanges brefs avec ceux assis à la même table, j’y ai laissé beaucoup de cartouches de sommeil ; encore aujourd’hui je récupère certaines heures sacrifiées lors des derniers rendus du premier semestre. Il a été moralement et psychologiquement dur : lorsqu’on se consacre autant à son travail, tout devient personnel et la critique est plus dure à digérer. Lorsque j'ai écris ces mots dans mon rapport de fin de licence, je sentais un note d'aigreur en moi. J'avais sacrifié un peu de ma vie pour des cours... Je me suis souvent dit que "les études ce n'est pas ta vie entière, pense un peu à toi" et je ne l'avait pas fait une fois. Cependant, avec le recul, ce sacrifice m'a au moins donné la tranquillité d'esprit de me dire que j'avais donné tout ce que j'avais à donner et que le projet n'aurait pas pu être mieux. Mais malgré tout, ce que je trouve dommage c’est que pour cette matière j’ai dû mettre de côté certains enseignements annexe par manque de temps ; j’assistais aux cours mais mon cerveau ne pensait que projet ou se mettais en off pour récupérer un peu de temps de repos. Cette année nous avions un professeur de droit passionnant et il m'est arrivé plusieurs fois de somnoler pendant ses cours à cause de la fatigue accumulée alors que ce que j'avais en face de moi intéressait vraiment. Dans notre cursus nous avons une grande pluralité d’enseignements autre que le projet et qui se rapproche plus ou moins de notre potentiel futur métier. En premier il y a la construction. Venant d’un bac SI, j’avais déjà quelques wagonnets d’avances qui m’ont permis de ne pas écouter la première année et de m’en sortir assez correctement. La deuxième et troisième année les choses se sont corsées, plus de calculs, plus de notions, on entrait dans le côté architectural de la matière. Les quatre heures consécutives hebdomadaires de cette matière ne m’ont guère tenue en éveil bien qu’elles semblaient intéressantes. Mais la fatigue du projet n’aidant pas j’ai eu du mal à m’y accrocher et encore plus à m’y mettre par la suite. Sont venues aussi les matières manuelles. En premier lieu nous avons eu des cours de représentations. J’ai beaucoup aimé ces cours. J'en garde un souvenir très agréable. Je mets dans le même lot les modules d’art plastique. 3 jours, deux fois par semestre pendant 2 ans. A l’époque je râlais beaucoup car je n’en voyais pas le sens, mais aujourd’hui j’en tire la joie d’avoir manipulé, expérimenté, et de travaillé sans me prendre la tête. Et sans eux cette année, j’ai pu me rendre compte qu’ils offraient une pause profitable au milieu du semestre de projet. Ces matières ont comblé mon amour du travail manuel, tout comme mon stage de première année. J’ai effectué ce stage dans une menuiserie-charpenterie du Loiret et j’ai passé deux formidables semaines à vagabonder à faire des planchers, des terrasses... J’ai pris plaisir à avoir mes yeux sur autre chose qu’un écran et avoir des mouvements plus amples que ceux du dessin et du travail sur ordinateur. Durant ces 3 ans j’ai aussi découvert des matières plus littéraires. L’histoire de l’architecture qui m’a immédiatement passionnée mais la longueur des cours ont eu raison de ma concentration. J’ai adoré les cours de première année sur les racines de l’architecture, et si j’ai eu un peu plus de mal avec l’architecture moderne explorée en L2 c’est avec plaisir que je l’ai retrouvée mêlée au patrimoine lors de ma troisième année. J’ai trouvé ces cours très intéressants et j’ai tout particulièrement apprécié l’enseignement d'une de mes professeures qui nous a appris à voir l’architecture autrement et y développer un réel esprit critique par le biais de son discours mais également des débats qu’elle organisait. Nous avons également eu des cours de droit, et si ils m’ont peu intéressés en L2, les cours de L3 était nettement différents. J’ai grandement apprécié aussi d’avoir eu l’occasion d’élargir le domaine de l’architecture à travers de sujets plus inattendus tels que la philosophie ou l’anthropologie ainsi que le cinéma. Je suis actuellement en Master. Je regrette presque que ces trois années soient passées si vite. La licence, même si elle est éprouvante, est la période de l'architecture libre, créative, émotionnelle... On s'amuse, on expérimente. Le master est là pour appliquer toute l'expérience accumulée pendant ses 3 ans, il est plus sérieux, plus appliqué. Ce contraste m'aide beaucoup sur ma vision de l'architecture que je veux pratiquer plus tard. J'ai envie de retrouver cette pratique "fun". Je pense que c'est quelque chose que je pourrais potentiellement trouver dans la scénographie ou le maquettisme... Affaire à suivre...
Un établissement qui vaut le coup ! Venant d'une formation n'ayant rien à voir avec l'environnement, chacun commence au même niveau, et j'ai pu apprendre énormément de chose malgré la pandémie. Les atouts de ce lycée c'est qu'il travaille beaucoup avec des partenaires extérieurs (Conservatoire d'Espace Naturel, Parc Naturel, écoles, communes etc.) ce qui permet de se rendre réellement compte de ce qui est attendu de nous pour le futur. La formation organise également beaucoup de sorties terrains, et donc d'apprendre autant la théorie que la pratique. Par ailleurs, la formation explore autant le volet gestion que le volet animation, ce qui permet à tout le monde d'avoir des bases similaires, l'un ne va pas sans l'autre dans les métiers de l'environnement ! Cependant si je devais donner un défaut à l'établissement c'est son clair manque de communication et d'organisation durant cette pandémie, malgré une bonne prise en charge et un bon suivi des étudiants en difficulté personnelle ou scolaire. Et enfin, le cadre et les alentours valent vraiment le coup d'oeil, et l'ambiance qui règne autour de la vie étudiante et très conviviale, presque familiale ! En bref, je recommande grandement cet établissement !
Lorsque j’ai intégré la formation en soins infirmiers, j’ai appris à avoir confiance en moi, à prendre mes responsabilités, faire des choix vites et utiles pour les patients. Cette formation nous permet d’apprendre beaucoup de théories qui nous sert une fois sur le terrain, lorsque nous partons en stage. Je suis actuellement en 2ème année, et mes compétences se sont élargies au fil des stages. Je suis vraiment contente de ma formation et de cette relation que je peux entretenir avec les patients, et de tout ce que nous renvoient les patients après nos soins. Je pense, donc je panse.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec lui
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