Ces dernières années les grandes écoles de commerce ont développées le Bachelor, un programme post-bac en 3 ou 4 ans après le bac. Ce programme inspiré du modèle anglo-saxon, dispose de gros points forts auprès des étudiants et des employeurs, tourné vers l’international avec des expériences académiques à l’étranger, il encourage aussi les étudiants à la professionnalisation grâce à des stages immersifs en entreprise en France ou à l’étranger. Ces spécificités font de lui, un diplôme très prisé par les PME et par les grandes multinationales.
Les Bachelors proposent une expérience académique à l’étranger dans une université partenaire d’une durée de 6 à 12 mois selon les écoles. Cette expérience unique permet aux étudiants de développer les fameuses soft-skills, ces compétences personnelles dont les recruteurs sont de plus en plus attachés. Une expatriation permet en effet aux étudiants de développer leur ouverture d’esprit à travers la découverte d’un nouveau pays et d’une nouvelle culture, d’améliorer leur adaptabilité et de maitriser une langue étrangère. Certains Bachelor proposent aussi une année supplémentaire d’étude à l’étranger avec la possibilité de réaliser un double diplôme avec une université étrangère. L’international est donc la grosse force du Bachelor.
Les stages sont l’une des grandes forces des Bachelor, les étudiants découvrent durant leur cursus, la vie professionnelle en étant en immersion dans des entreprises en France ou à l’étranger. Ces expériences professionnelles peuvent être valorisées sur leur CV, ce qui améliore l’employabilité à la sortie du diplôme. La dernière année, un stage de fin de diplôme de 6 mois doit être réalisé, il permet de se construire une vraie expérience professionnelle et certains diplômes proposent même de réaliser la dernière année une alternance avec une entreprise.
Certains Bachelors étant proposés par de grandes écoles de commerce, la qualité d’enseignement se rapproche des autres formations délivrées par ces écoles (comme le programme grande école). En effet, certains Bachelor disposent d’accréditation qui sont reconnues à l’international, on peut par exemple citer EQUIS, AMBA ou l’AACSB. Ces accréditations garantissent un enseignement académique de qualité ainsi que la reconnaissance du diplôme à l’étranger. De plus, les Bachelor des grandes écoles de commerces sont dans la majorité des cas visés par l’éducation nationale, c’est à dire que le diplôme est reconnu par l’état français.
Je suis entrée en DUT Génie Biologique (GB) option Analyses Biologiques et Biochimiques (ABB) un petit peu par dépit au départ. En effet, après avoir raté ma première année de classe préparatoire BCPST, je me suis redirigée vers un IUT GB ABB car c'est une des voies parallèles qui permet d'entrer en école vétérinaire. Au début donc, je me sentais très nulle d'avoir raté la prépa et de devoir retourner dans une filière post bac "non élitiste". Néanmoins, je me suis rendue compte que le DUT GB ABB était une excellente formation. En effet, les cours qui m'ont tous été dispensés par des chercheurs étaient très poussés, nous avions énormément de travaux pratiques (800 h sur les deux ans) qui nous ont appris des techniques expérimentales très pointues (cytométrie en flux, RTqPCR, , microbiologie, spectrométrie de masse, ...). J'ai acquis énormément de connaissances théoriques et pratiques, c'est vraiment impressionnant ! Par ailleurs, la force du DUT c'est que c'est à la fois une formation professionnalisante, mais qui permet également de se préparer à des études supérieures. La deuxième année de DUT se finit par un stage de 3 mois. Pour ma part, je l'ai fait en laboratoire de recherche en neurosciences. C'est je pense, l'expérience la plus enrichissante que j'ai faite jusqu'à présent ! Par ailleurs, pendant mes années de DUT, j'ai eu le temps d'ouvrir mon esprit. Premièrement, car mes professeurs étaient tous chercheurs, donc nous parlaient de leurs recherches, nous emmenaient dans leurs laboratoires pour faire des TP... J'ai aussi assisté à des conférences, intégré des associations étudiantes, et tout cela m'a permis de réfléchir sur ce que je voulais réellement faire plus tard. Je me suis donc rendue compte que je ne voulais pas être vétérinaire, mais chercheuse. Ainsi, j'ai préparé le concours C2, concours qui permet d'entrer dans les écoles d'ingénieurs en agronomie, et les concours des ENS. J'ai finalement intégré AgroParisTech ! En bref, je dirais que le DUT est une très bonne formation à la fois technique et théorique. C'est une formation qui permet d'être dans le concret et de se rendre compte des enjeux et des besoins actuels. Je recommande grandement le DUT GB ABB, car cela mène à énormément de parcours !
Salut, j’ai eu la chance de trouver une licence qui répondait exactement à mes attentes (gagner au autonomie, enrichir ma culture générale, faire des rencontres enrichissantes, comprendre les mécanismes de notre économie et bien d’autres...). Je parle d’ailleurs au quotidien de mon expérience en licence d’économie à la Sorbonne sur ma page instagram @eco_and_tea. N’hésite pas à prendre rdv pour me poser tes questions c’est avec grand plaisir que je prendrai le temps de répondre à toutes tes interrogations. Léna
Après avoir obtenu mon BAC SVT spé maths mention bien, j'ai intégré une classe préparatoire BCPST au lycée Champollion de Grenoble. La marche entre le niveau de mon lycée et le niveau prépa était très grande. En effet, je venais d'un petit lycée d'un niveau moyen, contrairement à d'autres qui venaient de lycées internationaux ou de très bons lycées. Nous ne partions donc déjà pas à armes égales. Les premiers mois se sont plutôt bien passés, très durs évidement et je n'étais pas dans les meilleurs de ma classe, mais je travaillais dur pour remonter la pente. Seulement, mes résultats ne décollaient pas. Je travaillais donc plus. Je dormais généralement de 20h30 à 4h du matin, je travaillais avant d'aller en cours pour préparer les DS, interros ou khôlles du jour. Je travaillais également en rentrant le soir, bref, je ne faisais que ça. J'ai fini par m'épuiser, physiquement et mentalement, c'est ce que l'on appelle un burn out. J'ai compris plus tard que j'avais essayé de travailler énormément avec des méthodes qui n'étaient pas suffisamment efficaces. Cette période a été très dure pour moi, mais je ne la regrette pas. En effet, j'ai appris à me connaitre : connaitre mes besoins, mon fonctionnement, connaitre ce dont j'ai envie aussi. Il y a des choses positives à retirer de chaque expérience, même les plus rudes. La classe préparatoire ne correspond pas à tous les profils, c'est mon cas, et ce n'est pas grave ! J'ai ensuite rebondi en intégrant un DUT Génie Biologique option Analyses Biologiques et Biochimiques à Montpellier et je suis ensuite entrée dans la meilleure école d'ingénieurs en agronomie de France par un concours parallèle. Ce qui est drôle au final, c'est que je me retrouve dans la même école que certains de mes amis avec qui j'étais en classe prépa ! Comme quoi, la prépa est certes la voie principale pour intégrer les grandes écoles, mais il existe beaucoup d'autres voies possibles ! Pour conclure, je dirais que la prépa est à la fois la pire et la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie. Même si ça a été une période extrêmement dure pour moi, j'en suis ressortie grandie. Je pense qu'il est important lorsque l'on est au lycée d'apprendre à se connaitre : ses besoins, méthodes d'apprentissage, résistance au stress et à la pression... Afin de bien choisir la filière post bac qui nous correspond.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec lui
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