En terminale, j'aimais les maths, la physique et l'anglais. Je voulais continuer dans ce que je faisais, j'avais envie de pratiquer et de toucher sans pour autant trop m'éloigner du lycée, du schéma cours et exercices. Après plusieurs salons d'orientations, des heures passées à discuter avec des amis et des aînés, je me suis rendue compte qu'une prépa intégrée correspondait à mes envies : du scientifique, de la théorie, de la pratique et petit bonus... l'international !
J'ai choisi une école d'ingénieur généraliste dans les technologies du numérique : l'ECE Paris. Cette école m'a séduite par sa pédagogie par projets, ses nombreux stages, les départs à l'étranger et son soutien pour l'entrepreneuriat. C'est le cadre idéal pour moi, mettre les mains à la pâte me permet de mieux appréhender les notions scolaires et surtout, des valeurs plus humaines et personnelles qu'on imagine pas. J'espère ainsi me donner toutes les chances de devenir une bonne ingénieure.
Le cursus de prépa intégrée est soutenu et requiert rigueur et sérieux. Le principal challenge est de gérer l'ensemble des projets, des devoirs sur tables, des soutenances... Il peut y avoir des périodes très calmes tout comme des périodes où tout tombe en même temps et engendre beaucoup de pression. Il s'agit à mon sens, de la difficulté majeure de la formation et du métier d'ingénieur.
Ma plus grande qualité dans cette formation est sans hésitation la curiosité. Toujours essayer de mieux comprendre et toucher à tout me permet d'aller plus loin dans le cours et dans mes aptitudes techniques. Humainement, la curiosité m'a amenée à connaître de nouvelles personnes et c'est tout aussi important ! J'insiste sur le fait qu'être ingénieur, c'est être avec les autres et pour les autres.
Ayant été lycéenne il n'y a encore pas si longtemps, je me rappelle combien cette position est délicate. J'ai longtemps hésité entre plusieurs domaines d'études, entre les formats d'étude prépa classique ou prépa intégrée et enfin, entre une liste de plus de 10 écoles d'ingénieurs. En tant qu'Advisor, je partage les motivations qui m'ont amenée à prendre les décisions que j'ai prises, les écoles auxquelles je m'étais intéressée et tous les trucs et astuces pour passer APB en toute sérénité ;)
La classe préparatoire que j'ai effectué à Montpellier est une MANAA (Mise à Niveau en Arts Appliqués). Elle était sur une durée de 1 ans, à l'ESMA, une école privée située à euromedecine. Je l'ai faite dans cette école en prévision de faire un BTS Design d'Espace dans cette même école par la suite. J'ai intégré cette école sur dossier, après le lycée (bac ES). Je n'étais pas très assidue. Je me suis vite rendue compte que les cours à l'ESMA étaient intensif et qu'il ne fallait surtout pas s'écarter de la ligne droite qui nous conduisait jusqu'au bout de cette prépa. J'ai trouvé cette année très instructive. Moi qui avait peu de connaissance en histoire de l'arts, arts appliqués, dessin, j'ai pu pratiquer et apprendre rapidement. J'ai finalement atteins un niveau suffisant pour intégrer le BTS Design d'Espace par la suite. Pour moi, il s'agit d'une année préparatoire complète, qui va même au delà des bases. Elle prépare réellement à intégrer des BTS ou autres formation plus pointu par la suite, pour ne pas être dépassé par la quantité de travail. Je pense que c'est un bon moyen de passer d'un lycée ou l'on travail peu, à un BTS dans lequel il faut être rigoureux et appliqué. Les professeurs étaient de très bon conseil, suivant toujours de près chaque élèves. J'ai fais cette MANAA en 2012. Elle m'a couté 4200euro.
Lorsque j'ai intégré l'INSA de Lyon en première année de classe préparatoire intégrée j'ai eu un choc par rapport au lycée. Le niveau demandé est très élevé il m'a donc fallut apprendre à avoir des méthodes de travail rigoureuses et efficaces. Heureusement l'ambiance du campus et la vie associative m'ont permis de penser à autre chose que le travail de temps en temps. Je suis maintenant en troisième année en génie civil et urbanisme double-cursus ingénieur-architecte avec l'ENSAL (Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Lyon). Si tu as des questions concernant la prépa intégrée, l'INSA de Lyon ou encore le double-cursus n'hésite pas à prendre rendez-vous avec moi, je serais heureuse de répondre à tes questions ! :)
Je m'appelle Emma et j'ai toujours aimé l'écriture, les arts plastiques et les arts visuels. J'étais dans un lycée général et j'ai suivi mon cœur en choisissant d'aller en première littéraire, avec option arts plastiques. Problème ? Je ne savais pas ce que je voulais faire après le bac. Avec la pression des profs, des mamies et des oncles qui demandent "alors, tu veux ETRE quoi plus tard ?" (comme si il n'y avait que ton futur métier qui allait pouvoir te donner une identité), je me sentais super nulle. Mes parents étaient encore plus stressés que moi et essayaient de me convaincre que j'étais faite pour devenir PROF (oui parce que les métiers d'artistes, d'infographistes, de cinéastes ça fait PEUR). Sauf que moi, je vivais au jour le jour et je kiffais ma vie de littéraire, sans me préoccuper de mon option maths (que j'avais prise pour rassurer ma famille). Un jour, il y a eu une journée des métiers au sein de mon lycée, et ma mère m'a donc forcé à aller voir TOUS les métiers présentés. Je suis tombée sur une fille qui étudiait dans l'école d'architecture de Grenoble et qui présentait avec ses camarades de magnifiques photos et vidéos de maquettes. Et devinez quoi (merci de m'avoir forcé maman) ? Cette étudiante avait été prise dans l'école d'architecture après avoir eu un BAC L. Je commence alors à m’intéresser à deux métiers : monteuse vidéo et architecte. Les portes ouvertes de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Grenoble me vendent du rêve en ce mois de mars 2015. L'année d'après, je vais faire celles de l'école de Saint Etienne et celle de Clermont-Ferrand. Et je tombe amoureuse de cette dernière. Oublié, le BTS audiovisuel, je me découvre une volonté de fer et la capacité d'avoir des bonnes notes (wtf?). J'envoie mon dossier (par APB à l'époque) et des lettres de motivation à six écoles différentes. Bim, je suis prise en entretien dans 4 écoles : Clermont-Ferrand, Saint-Etienne, Grenoble et Nancy ! Pendant ces entretiens, on parle de tout : d'art, de danse, de natation, de photographie, d'animation pour enfants, de voyages, etc.. Enfin arrive le jour des résultats : JE SUIS PRISE A L'ECOLE DE CLERMONT ! En juillet, j'apprends que j'ai mon bac (avec mention assez bien oh !) et me voilà prête à intégrer ma nouvelle vie ! Trois ans plus tard, je suis en licence 3 dans cette école, et je pratique la photo, le montage vidéo, l'écriture, le dessin, le graphisme, la sculpture, les maquettes (et un peu de maths) ! Conclusion : j'ai prouvé à tout le monde que ma filière littéraire ne m'a pas mené à vivre dans un carton dans la rue. Bien au contraire, j'ai appris à faire de ce carton des maquettes qui deviendront un jour de vrais bâtiments
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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