La prépa.. c’est un cursus très stigmatisé. On pense toute suite à des professeurs qui mettent la pressions, à une compétition présente en classe, ou encore à la difficulté de l’apprentissage. Moi, je suis en prépa intégré, on pense que c’est plus facile. Ce n’est pas toujours le cas, mais ce qui est sûr c’est qu’il est grand temps d’enlever les multiples stigmatisations que l’ont fait sur cette filière. La prépa c’est quelque chose qui est compliqué, dans l’apprentissage. On doit apprendre une masse de chose assez importante, tout le temps. C’est fatiguant moralement, mais pas impossible. Néanmoins, les professeurs ne sont pas des martyrs mais des soutiens à toutes épreuves. Ils sont là pour nous épauler. Et que dire de cette compétition.. qui est inexistante ! En prépa intégré tout le monde cherche à s’aider, à surmonter les difficultés tous ensemble. C’est une grande cohésion de groupe. Alors la prépa intégré fut le meilleur choix que j’ai pu faire dans ma vie !
Je suis étudiante en première année de Programme Grande École à Skema Business School sur le campus de Sophia Antipolis. Le Programme Grande École se déroule sur deux ou trois années académiques, auxquelles s’ajoute une année de césure optionnelle (2 stages de 6 mois chacun) en Master 1 ou Master 2. L'enseignement est alors basé sur l'analyse d'un monde global complexe, une anticipation de ses évolutions afin de pouvoir le transformer durablement. Pour cela, le programme s’articule selon une structuration favorisant l'individualisation du parcours et la mobilité internationale sans limite. Enfin, les entreprises ne s’y trompent pas en identifiant les diplômés SKEMA comme des talents immédiatement opérationnels dans une entreprise globale.
Étudier à Sciences Po Paris, c'est comment ? Depuis le mois d'août 2018, j'étudie à Sciences Po Paris sur le campus de Reims en première année. En effet, la première chose à savoir sur Sciences Po est qu'il existe 7 campus différents, chacun orientés vers une zone géographique en particulier : - le campus de Reims, qui a deux programmes : Amérique du Nord (appelé plus couramment Euram par les étudiants) et Afrique (appelé Euraf) - le campus de Menton orienté vers le Moyen-Orient et la Méditerranée - le campus de Dijon, orienté vers l'Europe Centrale et Orientale - le campus du Havre, orienté vers l'Asie - le campus de Poitiers, orienté vers l'Amérique Latine, l'Espagne et le Portugal - le campus de Nancy, avec un programme Franco-Allemand - et enfin le campus de Paris, qui n'a pas de zone géographique particulière. À quoi réfère ces zones géographiques ? Dans chaque programme spécialisé dans une zone particulière, les enseignements sont orientés sur l'études plus poussées de ces zones. Par exemple, faisant partie du programme Europe-Amérique du Nord, les exemples de cours sont souvent basés sur le modèle américain ou canadien. De la même façon, les étudiants du programme Europe-Asie du Havre auront des exemples plutôt tournés vers les pays asiatiques. De plus, il faut savoir que tous les cours de Sciences Po ne sont pas dispensés en français ! En effet, le programme Europe-Amérique du Nord propose uniquement des cours en anglais, tout comme le programme Europe-Asie. Pour les autres programmes, suivant la région vers laquelle ils sont tournés, certains enseignements sont proposés en anglais ou dans la langue associée à la région du monde (espagnol pour le campus de Poitier, allemand pour le campus de Nancy par exemple). Concernant les enseignements, les trois premières années à Sciences Po sont très générales. Le but est d'acquérir des connaissances dans des domaines variés afin d'obtenir un bagage culturel important pour la poursuite des études en Master. Ainsi, le premier semestre de première année est composé d'économie, de droit constitutionnel, d'histoire du XIXème siècle, de mathématiques, de philosophie (qui est également dispensée pendant le deuxième semestre) et de cours de langue (eux aussi dispensés durant le deuxième semestre). Le deuxième semestre est quant à lui fait de sociologie, de sciences politiques, d'un séminaire d'exploration cette année basé sur la liberté et la sécurité, de statistiques, d'un cours d'art (à choisir parmi une liste de choix très variée), et des cours de philosophie et de langues dans la continuité du premier semestre. Mon ressenti : En arrivant sur le campus de Reims, je me suis sentie un peu perdue. Il faut avouer que passer d'un petit lycée de 600 élèves à un campus de 1300 étudiants venant du monde entier, c'est plutôt dépaysant. En effet, 97 nationalités se côtoient sur ce campus, ce qui lui donne une dimension très internationale. En plus de cette variété de personne, j'ai aussi été très vite confrontée à la barrière de la langue. En effet, alors que la plupart des étudiants étaient déjà bilingue ou parlaient couramment anglais, je n'étais absolument pas dans leur cas. J'ai en fait été placée dans le cours d'anglais au niveau le plus bas de disponible, c'est-à-dire B1. Pour être tout à fait honnête, mon premier semestre a été difficile: non seulement j'ai dû m'habituer à avoir tous mes cours en anglais, mais j'ai en plus du apprendre à mettre en place une organisation de travail. L'organisation, c'est d'ailleurs le plus important qu'un étudiant doit acquérir afin de réussir ses études supérieures. En effet, il n'y a plus de devoirs à proprement parler. On doit apprendre ses cours régulièrement, et on a les dates de nos exposés donnés au début du semestre, ce qui implique de prendre de l’avance dans son travail. Enfin, il est aussi important de parler de la vie associative foisonnante à Sciences Po. Dans chaque campus, on retrouve diverses associations, en rapport à la politique, la protection de l’environnement, le débat, des causes solidaires, etc. Via ces associations, on peut s’épanouir en dehors des cours, et acquérir des compétences qui ne sont absolument pas au programme. Ainsi, faisant partie de l’association les Cordées de la Réussite, qui est un programme mettant en place des partenariats entre des étudiants de Sciences Po et des élèves de troisième, j’ai pu être tutrice d’une dizaine d’élèves pendant un an. J’ai partagé avec eux mon expérience à Sciences Po, fait office de grande sœur pour certains, et surtout mis en place des ateliers variés afin de leur faire découvrir et prendre conscience de certains phénomènes d’actualité, comme la protection de l’environnement. En bref, Sciences Po a été pour moi : - Une nouvelle langue - Un défi - Un grand changement - Des découvertes Et l’aventure ne fait que commencer…
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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