Ca y est, on est le lundi 14 septembre 2019, il est 14h et je viens d'arriver pour la première fois à l'EPITA Rennes en tant qu'élève. Je connais déjà les locaux, mais savoir que j'y suis enfin pour de vrai est assez gratifiant. Notre promotion est assez petite, environ 50 élèves, on arrive à 90 avec la promotion précédente. Le directeur nous accueille dans un "amphi de bienvenue", nous explique le fonctionnement de l'école, notre relation avec les autres campus, la présentation du corps enseignant etc. s'en suit une sortie dans Rennes guidée par les 2e années pour nous faire découvrir la ville (majoritairement les coins où on peut boire un coup).
Après cette journée, les choses sérieuses commencent.
Il y a 2 matières principales à EPITA: les mathématiques et l'algorithmie. Les matières subsidiaires sont la programmation, la physique, l'électronique, l'architecture des ordinateurs, ainsi que l'anglais et une matière appelée "techniques d'expressions et de communication". mais revenons-en aux principales. Puisque ces matières sont au coeur de notre formation, il est essentiel que tout le monde parte sur des bases solides. C'et pourquoi les 2 premières semaines de cours sont 2 semaines de mise à niveau en maths et de découverte des fondamentaux de l'algorithmie. Et le rythme est conséquent ! 3h de chaque par jour, avec des exercices pour le lendemain et un QCM chaque matin pour valider les notions de la veille. Une fois ces 2 semaines passées, on peut commencer le rythme "de croisière", qui consiste en 5h de maths, 4h d'algorithmie, 3h de programmation et 2h pour toutes les autres matières, par semaine. Rajoutons à cela un TP de programmation hebdomadaire, et on obtient la semaine type de l'EPITéen.
Contrairement à une prépa classique, la prépa intégrée de l'EPITA n'est pas achevée par un concours. tous ceux qui y entrent sont garantis d'avoir une place réservée dans le cycle ingénieur en 3e année. Pour vérifier notre niveau, nous passons plusieurs périodes d'examens dans l'année. Il y a d'abord les partiels de fin de semestre, qui comptent pour la moitié de la note de semestre, mais nous avons aussi des examens de mi-semestre, qui compte pour un quart de cette note. Le quart restant est comblé par les QCMs qui ont lieu le lundi matin, les devoirs maison ainsi que les différents projets.
En première année, nous avons à réaliser 2 projets autour de la programmation.
Le premier, durant approximativement 3 semaines, fait le lien entre les notions de programmation, d'algorithmie et les cours d'arithmétique en maths. En effet, on cherche à créer des algorithmes utilisant des méthodes de cryptage différentes (RSA, etc...). Le projet est à rendre seul, mais nombreuses furent les soirées où, dans l'espoir de trouver une réponse à nos exercices, nous restions en salle info jusqu'à des heures tardives. Ces moments de joie qui accompagnaient nos réussites ont laissés de bons souvenirs à nombre d'entre nous.
Le deuxième projet est un projet de groupe, et est à réaliser au deuxième semestre. Le but de ce projet est de créer un jeu vidéo, dont la conception est libre. Les seules contraintes imposées sont l'existence d'un mode multijoueur et la présence d'IAs. Mon groupe et moi avons travaillé sur un jeu de cache-cache. Il faut néanmoins souligner le fait que la difficulté dans ce projet n'est pas tant le développement et la création du jeu vidéo que la gestion du groupe sur un projet à moyen terme
Suite à l'obtention d'un bac scientifique j'ai décidé d'intégrer une classe préparatoire ECS. Cette expérience des plus enrichissante a été pour moi une véritable épreuve et une découverte de soi. Une épreuve car c'est avant tout un concours et donc un combat contre soi même visant à développer au mieux ses capacités. La classe préparatoire n'a pas pour but de vous dévaloriser malgré l'appréhension de certain candidat envers les moyennes des élèves préparationnaires, mais bien au contraire de vous pousser à vous ouvrir sur le monde et de vous apprendre à analyser, notamment en Géopolitique et en Philosophie. Une découverte de soi parce que malgré l'élève très moyen que j'étais au lycée, j'ai pu m'y découvrir une attirance pour ces matières qui faisaient si peur. Le rythme préparationnaire est très soutenu et demande beaucoup de rigueur dans sa gestion du temps, bien qu'il ne faut pas totalement abandonner l'espoir d'avoir une vie sociale. En effet il était pour moi nécessaire de continuer une activité sportive pour me dépenser et relâcher la pression, et c'est ici un conseil que je donne. Malgré les efforts et les sacrifices, cette expérience reste pour moi très bonne et marquée par des rencontres uniques. Avec du recul je ne regrette aucunement d'avoir tenté l'aventure et d'avoir passé ces deux années le nez dans des bouquins.
Le BTS est l'un des diplômes les plus sous-estimé,tant au niveau de sa valeur qu'au niveau de sa difficulté,je ne dis pas qu'il est très compliqué de l'avoir,en fonction du domaine dans lequel vous allez vous lancer les difficultés pourront variés.C'est pour ca que quel que soit le domaine je déconseille fortement de prendre ce diplôme à la légère,ca reste un niveau bac+2 à atteindre,donc du travail à fournir,mais avec de la détermination et de l'envie il est simple de réussir^^
Bonjour, je suis actuellement en deuxième année et Epitech m'a apporté beaucoup de chose. Je ne savais pas quoi faire je voulais toucher à plusieurs domaines et j'ai découvert la filière digitale que je vous recommande. À la fois tech, mais aussi en voyant tout ce qui l'entour avec le design, le marketing… Nous avons le recule sur nos projets et pouvons choisir ce qu'il nous plait. N'hésitez pas à me contacter si vous désirez plus d'informations.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec lui
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