Pour ce témoignage, Study Advisor rencontre Lisa, 22 ans, parisienne et grande passionnée de sport. Après l’obtention de son bac, Lisa a passé deux ans à Grenoble où elle a fait un DUT en communication, elle a ensuite intégré la Sports Management School pour sa troisième année d’études supérieures, dans l’obkectif de devenir une experte dans le business sportif grâce au Bachelor en Management Sportif.
Lisa nous raconte comment sa passion du sport l’a menée vers la Sports Management School (SMS), et nous parle également de ses doutes, de ses aspirations, de ses expériences et de ses astuces pour s’épanouir dans ses études.
En troisième année, on rentre en admission parallèle. J’avais un dossier à rendre avec mon CV ainsi qu’une lettre de motivation. Une fois mon dossier sélectionné, j’ai passé un entretien dans les locaux de l’école, à la Défense.
Je suis une grande passionnée de sport, je baigne dedans depuis toujours. Je suis gymnaste, mais j’ai aussi fait de la danse, du tennis, et même du cirque ! J’ai rapidement su que je voulais travailler dans le milieu du sport, mais à la sortie du bac, j’ai hésité, je ne voulais pas me fermer de portes, d’où mon choix pour un DUT communication pour débuter. J’ai ensuite voulu allier ma passion à mes études, et intégrer SMS pour me spécialiser dans la communication sportive.
J’aimerais travailler dans l'événementiel sportif, organiser des marathons, des compétitions, pourquoi pas les Jeux olympiques même ! Justement, je vais bientôt aux championnats du monde d’athlétisme, je suis ravie !
Après mon DUT, je me suis rendue à de nombreux salons d’étudiants pour trouver mon bonheur. J’ai ensuite fait plusieurs portes ouvertes d’écoles spécialisées dans le management du sport. J’ai fini par choisir SMS pour le côté international, car en troisième année, le second semestre est dispensé entièrement en anglais, et je voulais absolument m’améliorer dans cette langue. Le format des cours m’a plu également, en stage alterné donc trois jours en entreprise et deux jours à l’école.
En fait, c’est un peu comme dans une école de commerce classique, sauf que tous les cours sont axés sur le sport. On a des cours d’histoire du sport, du marketing sportif, du droit du sport, de l’économie du sport, de l'événementiel sportif et de la communication sportive…
Les travaux de groupe m’ont énormément apporté. C’est très formateur de devoir travailler avec des profils différents et de voir chacun apporter sa pierre à l’édifice. Ça prépare au monde professionnel, car travailler avec d’autres personnes, c’est une grosse partie de la vie en entreprise !
À briser malheureusement non, car il y a toujours ce stéréotype du “le sport c’est pour les garçons” et il se trouve que dans ma classe nous n’étions en effet que trois filles. C’est dommage que plus de filles ne s’y risquent pas, le sport est autant une affaire d’hommes que de femmes !
À la fin de mon DUT, j’avais un stage de deux mois à faire, que j’ai effectué dans une start-up de running à Paris en tant que community manager. Quand j’ai rejoint SMS, il me fallait trouver un stage alterné et la start-up m’a proposé de continuer avec eux ! Je m’y plaisais alors j’ai accepté. J’ai eu beaucoup plus de responsabilités, je suis devenue brand manager. J’étais entièrement responsable de l’application et je gérais les réseaux sociaux, les partenariats, les relations presse… J’ai beaucoup travaillé en autonomie, et par conséquent j’ai énormément appris. C’était une toute petite start-up qui venait de se lancer et ils m’ont fait confiance, j’ai eu beaucoup de chance et c’était une incroyable expérience.
J’ai aussi eu des expériences en tant que bénévole, car SMS en impose trois par élève dans l’année. Ma préférée fut celle où j’ai été bénévole sur le marathon de Chablis, j’étais responsable d’un stand et d’autres bénévoles sur place. Je suis donc partie à Chablis quatre jours avant le début de l’événement, pour tout préparer. C’était une superbe opportunité, j’étais vraiment au cœur de l’action, j’ai beaucoup retiré de cette expérience. J’ai aussi été bénévole au marathon de Paris et aux internationaux de France de Gymnastique, j’avais moins de responsabilités qu’à Chablis mais ça n’en reste pas moins de bons souvenirs.
Étant en stage alterné, c’était à moi de payer l’école et je recevais un salaire de stagiaire. Quand on passe en 4ème et 5ème année, on passe en alternance et là c’est l’entreprise qui prend en charge les frais de scolarité.
J’ai un très bon souvenir d’un projet de groupe de fin d’année. On était mis en situation réelle, c'est-à-dire qu’une vraie entreprise est venue pour nous présenter une problématique. C’est SMS qui propose une liste d’une petite dizaine de projets, qu’on se répartit entre nous en formant des groupes. Il y avait des projets en tout genre ! Avec deux amies, on était sur le projet “Paris Sport Photo”, une exposition de photographie sur le sport qui allait être montée à Paris. On leur a apporté notre soutien niveau logistique et événementiel. Après l’événement, on avait une présentation à faire et on passait devant un jury composé du référent de l’entreprise et de quelques professeurs, ce qui permettait d’avoir un réel retour d’un professionnel qui nous a vues à la tâche.
Travailler avec une réelle entreprise et non une entreprise fictive comme on pouvait le faire d’habitude était très gratifiant, on mettait vraiment un pied dans le monde du travail. Un peu comme le stage alterné finalement, mais comme cette fois-ci c'était l’école qui le mettait en place, on pouvait sélectionner un projet qui changeait de ce qu’on faisait en stage.
De prendre les opportunités quand elles s’offrent à toi ! Même si ça fait peur, il ne faut pas hésiter à sortir de sa zone de confort. C’est souvent lors de ces défis-là qu’on progresse et qu’on se crée les meilleurs souvenirs.
Un événement qui m’a marqué, c’était une battle de danse organisée par l’école en partenariat avec Redbull. C’était très chouette, il y avait des danseurs professionnels mais aussi des amateurs, tout le monde pouvait participer ! C’était une belle animation au sein de l’école qui a mis une sacrée ambiance à la pause du midi.
Ça m’est assez personnel, mais j’aime être très organisée et en avance sur mon travail. Ça m’évite de stresser, par conséquent je suis libre de vivre sereinement ma vie d’étudiante, de pouvoir m’amuser sans paniquer ou culpabiliser !
Un grand merci à Lisa pour son témoignage très inspirant, si toi aussi tu souhaites devenir développer ton expertise en business sportif, tu peux te renseigner auprès de la Sports Management School, ou encore poser des questions à nos advisors qui se feront un plaisir de te répondre !
Je n'ai jamais eu une idée précise de ce que je voulais faire après le lycée. Je n'avais pas vraiment imaginé que la CPGE puisse exister mais c'est en terminale que je me suis rendu compte que ça pouvez être une bonne idée si je voulais gagner en culture générale, en méthodologie et en habitude de travail sans perdre d'année. Alors j'ai tenté ma chance, j'ai été acceptée et je ne regrette pas mon choix. La classe préparatoire c'est difficile, soit, mais c'est si bénéfique que ce studio de l'inutilité ne saurait être qu'un bon souvenir. On peut être découragés parfois mais ce qui m'attirait c'était aussi le nombre restreint d'élèves qui fait que nous sommes très solidaires. Il y a bien plus d'avantages que d'inconvénients, le tout c'est de le vouloir, de ne jamais lâcher et de donner le meilleur de soi.
Une fois les résultats de PACES tombés, j'étais dans le flou le plus total. Il m'a fallu accepter que j'avais tout donné, que je ne pouvais pas faire mieux. Ce ne fut pas une mince affaire... J'ai alors choisi presque par défaut de me réorienter vers la biologie. C'est ce qui était le plus logique. Ce chemin de réorientation est emprunté par de nombreux étudiant ayant échoué en PACES. Ce qui a été le plus dur pour moi lors de ma rentrée en L1 de Biologie c'est de réapprendre à vivre "comme une étudiante" normale. Et oui, en licence on a des horaires changeants des week-ends, et même des vacances !!! Plus besoin de travailler de 7h du matin à 21h le soir, plus besoin de travailler TOUS les jours. Les vieilles habitudes ont la vie dure : il m'a fallu plus de 3mois pour que j'accepte de ne pas travailler les dimanches par exemple. Tout de la PACES n'est pas à jeter à la poubelle loin de là ! Il faut trouver du positif dans cet échec pour mieux l'accepter et éviter de penser qu'on a perdu une année. Cette année m'a permit d'acquérir une méthode de travail redoutable, qui est bénéfique quel que soit les études qu'on envisage après. En effet, grâce à cette méthode j’engrangeais les connaissances nécessaires pour approfondir les cours. Cette première année de licence de biologie a été une très bonne expérience, cela m'a permis d'accepter mon échec et de me prouver que je n'étais pas "un cas désespéré" mais que j'avais les moyens de réussir et d'envisager un avenir différent de mes rêves d'enfant. J'ai pu me reconstruire grâce à cette année de licence entre autres.
Je suis entrée en classe préparatoire parce que je n'avais pas d'idée fixe de ce que je voulais faire par la suite. J'ai décidée d'aller en hypokhâgne car je savais que je n'allais rien perdre, au contraire. On acquiert des compétences et des connaissances générales ainsi qu'une méthodologie qui reste très importante pour toutes les études que l'on puisse suivre par la suite. Je ne regrette pas mon choix. Mais on trouve à ce parcours quelques défauts. Les avantages de la CPGE littéraire : - On est pas plus de 50 par promotion - On continue d'apprendre dans toutes les matières, on gagne une culture générale d'enfer ! - On en sort avec une excellente maîtrise de la méthodologie - On acquiert une rigueur de travail importante et reconnue (notamment par les employeurs) - Les examens oraux permettent de développer une grande aisance orale - On est forcément inscrit en même temps à la faculté dans la matière que l'on souhaite donc si on trouve ça trop compliqué ou qu'on ne veut faire qu'un an on ne perd pas de temps et on peut rentrer à la faculté en ayant des équivalences - Votre organisation en sortant de la CPGE est irréprochable à tous les niveaux Les inconvénients de de la CPGE littéraire : - Il y a beaucoup de travail - On a plus d'heures de cours qu'à la faculté - On a moins le temps pour avoir un job à côté ou avoir une activité extra scolaire - On est aussi moins bien noté qu'à la faculté - On ingère des tonnes d'informations qu'on arrive pas trop à assimiler quand on est trop fatigué - Le stress peut être de trop Voilà, il y a encore tant à dire mais finalement le mieux est de faire sa propre expérience. Il faut surtout savoir que la CPGE ne sera jamais une perte de temps, comme le dit mon professeur de philosophie en faisant rapport au texte de Simon LEYS : "La CPGE c'est le studio de l'inutilité" mais il faut comprendre l'utilité de l'inutile !
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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