Philosophie : Présentation

La licence de philosophie se déroule en trois ans. Chaque année te permet de valider 60 ECTS, unités de validation du niveau de l’étudiant. Il te faut donc 180 ECTS pour valider une licence de philosophie.

En licence de philosophie, il est possible de se prendre certaines options (grec ancien, latin, langue…) dès la première année. Chaque licence de philosophie a son lot d’options particulières, d’une université à l’autre. Le caractère général de la licence reporte la spécialisation au cours du master.

La licence de philosophie est une formation dispensée au sein des universités. Il est possible de suivre une licence de philsoophie dans des universités publiques comme dans des établissements privés.

La licence de philosophie est une formation à temps plein, généralement en formation initiale.

L’alternance est inexistante, dans le cas de la philosophie, du fait du peu d’offres pour les étudiants en philosophie.

Il est tout à fait possible de suivre une licence de philosophie par correspondance, auprès de certaines universités ou organismes de formation.

On dénombre un peu plus d’une trentaine d’établissements proposant la licence de philosophie, en France.

Les principaux établissements sont situés dans les grandes universités françaises, comme celles de Lyon, Rennes, Paris, Grenoble…

Les inscriptions, en licence de philosophie comme pour les autres licences, se font en lien avec ParcourSup.

Les étudiants en licence de philosophie sont principalement sélectionnés pour leurs aptitudes à la réflexion, leurs qualités méthodologiques et leur expression écrite et orale.

Par conséquent, pour s’inscrire, mieux vaut ne pas rater la procédure ParcourSup.

En licence de philosophie, sont étudiées les matières fondamentales de la discipline. L’étudiant sera porté à étudier la philosophie ancienne, la philosophie moderne et la philosophie contemporaine, ainsi que la méthodologie nécessaire aux exercices philosophiques (commentaire, dissertation…). Certains cours sont plus ciblés et traitent de thèmes particuliers comme la philosophie des sciences, la logique, la morale, la politique ou les arts. Certaines universités imposent le choix d’options linguistiques concernant des langues vivantes ou mortes (grec, latin…).

Chaque année de la licence se divise en deux semestres. Chaque semestre est composé de cours magistraux, en amphithéâtre, et de travaux dirigés, en groupes. Il est possible pour les étudiants en philosophie de faire une année d’échange à l’étranger, au sein d’universités partenaires dans le monde entier. Il est, cependant, peu courant pour les étudiants en philosophie de partir à l’étranger, en licence.

Les étudiants sont évalués au cours du semestre, avec un contrôle continu opéré au sein des groupes de TD, et à la fin du semestre, pendant la période de partiels (examens terminaux pour chaque matière sur l’ensemble du semestre). Les étudiants en philosophie sont évalués sur des dissertations, sur des questions de cours ou de réflexion, des présentations orales de type exposés, dossiers de recherche…

La plupart des étudiants en licence de philosophie sont issus de bacs généraux, en particulier de bacs littéraires, du fait de la prééminence de la philosophie en classe de terminale.

La plupart des étudiants en philosophie passent un temps conséquent à apprendre les cours, lire des ouvrages connexes et à les approfondir, bien qu’il s’agisse d’études aérées laissant place aux travaux personnels (vie associative et culturelle…). Il est donc tout à fait possible de poursuivre ou de créer des projets en licence de philosophie.

La licence de philosophie accueille beaucoup de profils différents. Cependant, le profil dominant est celui de l’élève intéressé, travailleur et patient dans son travail. En effet, l’étude de la philosophie demande un certain intérêt personnel à la matière.

La licence de philosophie mène à peu de débouchés professionnels, il est difficile d’évaluer un salaire possible à la fin de la licence, d’autant plus que la licence de philosophie doit mener vers des études de master et conseille fortement le développement d’un projet professionnel de la part de l’étudiant. Il est donc possible d’envisager le SMIC, après une licence de philosophie.

Le salaire d’un licencié de philosophie dépend du secteur où il travaille, il n’y a donc pas de salaire médian. Généralement, une licence de philosophie n’offre pas d’opportunités particulières sur le marché de l’emploi.

À l’étranger, une licence de philosophie peut permettre de continuer des études grâce à l’acquisition de crédits ECTS, mais la multitude des opportunités professionnelles à l’étranger empêche encore une fois d’estimer un salaire possible à l’étranger.

La licence de philosophie, quand elle est suivie par des masters, écoles ou concours de grandes écoles, peut mener à de célèbres métiers comme enseignant, critique, éditeur, chercheur ou fonctionnaire au sein du domaine de la culture.

La licence de philosophie est un cursus peu emprunté du fait du peu de débouchés professionnels, il convient donc de développer ses compétences parallèlement à la licence afin de tirer de bonnes opportunités professionnelles. En général, on estime que les professions de la philosophie relatives à l’enseignement ou à la culture sont les plus porteuses.

Suivant le cursus suivi par l’étudiant en philosophie, il lui est possible de travailler à l’étranger. Il est possible de travailler au sein d’universités ou écoles étrangères, maisons d’édition ou encore organismes culturels étrangers.

La suite logique de la licence de philosophie restera donc le master, permettant à l’étudiant licencié de se spécialiser en vue de son insertion sur le marché professionnel.

Il est possible et fortement conseillé à l’étudiant en philosophie de travailler sa culture personnelle en rapport ou non avec la philosophie, afin de consolider les connaissances et projets développés en licence.

Les étudiants en philosophie sont très peu reconnus, en France, il s’agit donc de donner de la valeur à son diplôme. C’est pourquoi il est avantageux de suivre un double diplôme ou de s’investir dans des projets culturels.